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Le député de Marie-Victorin et porte‑parole de l'opposition officielle en matière d'énergie et de ressources naturelles, Bernard Drainville, exige que le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand, fasse preuve de transparence et fournisse rapidement des explications quant aux démissions en série touchant la haute direction d'Hydro-Québec. Il demande également que les trois hauts dirigeants dont il est question soient entendus en commission parlementaire.
Selon l'information rendue publique, en plus du pdg, Thierry Vandal, deux autres hauts dirigeants d'Hydro-Québec (Marie-José Nadeau, vice‑présidente exécutive – Affaires corporatives et secrétaire générale, ainsi que Georges Abiad, grand responsable de l'implantation des compteurs intelligents) ont présenté leur démission, et ce, à quelques jours d'intervalle.
« Trois démissions à des postes stratégiques en quelques jours, ce n'est pas une situation courante, ce n'est pas banal. Les Québécois, actionnaires d'Hydro-Québec, ont le droit de savoir ce qui se passe. Le ministre Pierre Arcand doit mettre cartes sur table : lorsque Thierry Vandal a démissionné, le gouvernement était-il au courant des deux autres démissions? Ces démissions sont-elles en lien avec les ratés survenus dans de nombreux dossiers, notamment l'implantation des compteurs intelligents? Est-ce qu'il y a anguille sous roche? », a questionné Bernard Drainville.
Une commission parlementaire pour faire la lumière
Le Parti Québécois demande que ces trois hauts dirigeants soient entendus en commission parlementaire pour faire la lumière sur leur démission et afin qu'ils puissent expliquer leurs décisions, notamment dans les dossiers des compteurs intelligents, de la centrale thermique à Bécancour et de l'approvisionnement en pylônes à l'international. Rappelons également qu'en décembre dernier, le grand patron de l'UPAC affirmait mener diverses enquêtes sur des contrats d'Hydro-Québec.
« Les parlementaires doivent en savoir plus sur toutes ces questions. Ces personnes doivent venir rendre compte de leurs décisions avant leur départ; elles en sont imputables. Rappelons‑nous qu'à la suite des pertes historiques de la Caisse de dépôt, en 2008, les parlementaires n'ont pas pu obtenir toutes les réponses des dirigeants avant qu'ils ne quittent. C'est une question de transparence », a conclu Bernard Drainville.
Source: Gouvernement du Québec