GaïaPresse publiait hier un texte d’opinion intitulé L’opacité « durable » des entreprises, signé par Me Jean Baril, administrateur du Conseil québécois du droit de l’environnement. Me Baril est connu pour ses connaissances sur le droit d’accès à l’information environnementale et il est parfaitement légitime qu’il exprime son opinion à ce sujet. Malgré cela, le CPEQ se doit de souligner avec regret la répétition d’une erreur commise, quelques jours plus tôt, par le journal Le Devoir.
Le 27 février dernier, le journal Le Devoir publiait des informations erronées concernant le CPEQ, dans un article intitulé « Leçon d’opacité pour grandes entreprises ». L’article suggère qu’une formation du CPEQ portant sur l’accès à l’information de nature environnementale est une formation qui viserait à aider les entreprises à « empêcher la divulgation » d’information au public ou à « déjouer les demandes d’accès ».
Le CPEQ a répliqué au journal Le Devoir, le 3 mars dernier, et rétabli les faits dans l’article ci-joint intitulé « Où est passée la rigueur journalistique? ». La formation en question a pour objectif d’expliquer aux entreprises québécoises le fonctionnement du régime d’accès à l’information, afin qu’elles puissent se conformer à leurs obligations en cette matière. Comme toute session de formation juridique sérieuse et rigoureuse, celle-ci traitera des principes généraux de la loi, mais elle abordera aussi ses exceptions, les mécanismes d’accès, les recours des tiers, le rôle de la Commission d’accès, etc.
Dans son texte, Me Baril entretient la confusion en laissant sous-entendre, sans distinguer ses propres propos de ceux du journal Le Devoir, que la formation du CPEQ en serait une qui porte sur les « exceptions commerciales » à la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels. Ces sous-entendus prêtent de fausses intentions au CPEQ et suggèrent que ses formations visent à encourager les entreprises à cacher de l’information au grand public, ce qui est totalement faux. Il aurait été souhaitable que Me Baril vérifie les faits relatifs à la formation offerte par le CPEQ.
Le CPEQ a toujours pris position en faveur de la transparence des entreprises et du respect de la législation et de la réglementation environnementales par tous les intervenants, dans le cadre du régime juridique établi par le législateur.
Source: Hélène Lauzon – Conseil patronal de l’environnement du Québec