TRANSIT, l’Alliance pour le financement des transports collectifs au Québec, accueille favorablement les modalités associées à l’octroi des fonds fédéraux présentées dans une lettre transmise par le ministre fédéral de l’Infrastructure et des Collectivités Amarjeet Sohi au ministre des Finances du Québec, Carlos Leitão.
Ces investissements inégalés contribueront à renforcer la croissance économique, réduire les émissions de gaz à effet de serre et promouvoir la santé publique. Toutefois, le retard dans le processus d’approbation des projets du Québec est très préoccupant.
TRANSIT exhorte donc le gouvernement provincial et le gouvernement fédéral à collaborer davantage afin que les projets du Fonds pour l’infrastructure de transport en commun qui ont été soumis récemment par le Québec et qui sont en cours d’examen par le fédéral soient acceptés le plus rapidement possible afin qu’ils soient réalisés avant l’échéance du 31 mars 2018.
Québec dernier de la classe
Déjà, à l’automne dernier, l’Alliance avait constaté que Québec était dernier de classe et l’invitait à rapidement aller chercher sa part des investissements fédéraux en transport en commun.
Voilà maintenant que le ministre Sohi « encourage [le ministre Leitão]à travailler avec les représentants d’Infrastructure Canada pour veiller à ce que [l’]allocation de financement puisse être utilisée dans son intégralité ». Aucun commentaire de ce type ne se retrouve dans la lettre au ministre ontarien de l’Infrastructure Bob Chiarelli.
À titre d’exemple, seulement 39 projets, ou 21% du financement disponible, ont été approuvés pour le Fonds pour l’Infrastructure de transport en commun (FITC – Phase 1), contre 636 projets et 64% du budget disponible en Ontario. Il en va de même pour les projets nationaux et régionaux et le Fonds des petites collectivités du Nouveau Fonds Chantiers Canada.
Définir l’avenir de la mobilité
Le Québec traîne de la patte et prévoit investir 5 fois moins par habitant que l’Ontario pour développer les transports collectifs au cours de la prochaine décennie.
La Politique de mobilité durable, annoncée pour le printemps 2018, sera l’occasion de dresser une vision claire de l’avenir de la mobilité au Québec, ce qui passera par des investissements en transports en commun nettement rehaussés.
Source : TRANSIT