Éducation au développement durable: développer le potentiel pédagogique de la cour d’école

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Les résultats du sondage Enseigner dehors, mené ce printemps par la Fondation Monique-Fitz-Back pour l’éducation au développement durable, révèlent que le personnel et les directions des écoles primaires et secondaires du Québec souhaitent réaliser davantage d’activités et de projets pédagogiques à l’extérieur, même en hiver.

En effet, par le projet Enseigner dehors, la Fondation souhaite offrir des outils pédagogiques en français, adaptés au Programme de formation de l’école québécoise ainsi qu’à la réalité de notre climat nordique. De plus, ces outils proposeront des solutions, astuces et exemples pour surmonter les obstacles identifiés par le personnel et les directions d’écoles. La Fondation complètera sa cueillette de données et son portrait des meilleures pratiques par des visites dans plusieurs écoles primaires et secondaires au cours de la prochaine année.

Constats clés du sondage Enseigner dehors

Parmi les constats clés dégagés par le sondage, notons les suivants : 82 % des intervenant(e)s en milieu scolaire sont d’avis que la cour de leur établissement détient un potentiel pédagogique inexploité. Cette donnée grimpe à 97 % pour le personnel de direction des écoles.

Les trois principaux avantages perçus à enseigner dehors, de la part des intervenant(e)s comme du personnel de direction, sont : la possibilité de varier les méthodes d’enseignement, de rendre les apprentissages plus concrets et d’améliorer le bien-être des jeunes.

En termes d’obstacles perçus à enseigner dehors, les intervenant(e)s comme le personnel de direction identifient les difficultés avec la gestion de la classe, les préoccupations en lien avec la météo et le manque de temps pour la préparation. La difficulté à intégrer le Programme de formation de l’école québécoise pour des activités à l’extérieur est plus marquée chez les répondants du niveau secondaire.

Au primaire comme au secondaire, les principales matières pour lesquelles les intervenant(e)s réalisent ou aimeraient réaliser des activités pédagogiques à l’extérieur sont : la science et technologie, l’éducation physique et à la santé, les arts plastiques et le français.

Parmi les répondants réalisant des activités ou projets pédagogiques à l’extérieur, 15 % identifiaient le faire dans une classe extérieure aménagée dans la cour de l’école. Le niveau d’appréciation des répondants quant à leur classe extérieure est également élevé.

De plus, 7 répondants sur 10 qui réalisent des projets pédagogiques à l’extérieur déclarent qu’ils en réalisent aussi en période hivernale. Cette proportion grimpe pour les intervenant(e)s en service de garde et le personnel de soutien.

Enfin, les principales initiatives que les intervenant(e)s et le personnel de direction souhaiteraient mettre en place au cours des trois prochaines années sont : aménager une classe extérieure, recevoir une formation sur la pédagogie en contexte de plein air, aménager un potager ou jardin pédagogique et mettre sur pied un club plein air.

Profil des répondants du sondage Enseigner dehors de la Fondation Monique-Fitz-Back:

Partenaires financiers du projet Enseigner dehors

Le principal partenaire financier pour le sondage Enseigner dehors est le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec. Les partenaires du projet Enseigner dehors, qui s’échelonne sur trois ans, sont Québec en Forme et la Fondation McConnell.

À propos de la Fondation Monique-Fitz-Back

La Fondation Monique-Fitz-Back a pour mission de promouvoir l’éducation relative à l’environnement et à un milieu sain dans une perspective de développement durable. En 2017, des jeunes de toutes les dix-sept régions administratives du Québec ont été sensibilisés au développement durable par les projets de la Fondation, ce qui en fait l’une des plus importantes organisations dans le domaine.

Source: Fondation Monique-Fitz-Back

Crédit Photo: Fondation Monique-Fitz-Back

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