La cité de la côte ouest canadienne multiplie les initiatives pour réduire sa production de déchets et généraliser le recyclage. Elle veut devenir la « ville la plus verte du monde ».
L’objectif est pour le moins ambitieux : devenir, d’ici 2020, la « ville la plus verte du monde ». Il émane du maire de Vancouver, Gregor Robertson, qui s’attache depuis son élection, en 2008, à faire de sa cité une référence écologique. Et, de fait, il mène sur le terrain une offensive environnementale tous azimuts. Sur la côte pacifique, cette ville canadienne de 615 000 habitants a ainsi vu en dix ans un nombre impressionnant de programmes se mettre en place. Valorisation des énergies renouvelables, développement de l’économie circulaire, diminution de la place de la voiture… Au total, ce sont 100 objectifs chiffrés qui ont été fixés pour l’horizon 2020.
Ils concernent bien évidemment également la question des déchets et de leur recyclage. Et en la matière, les objectifs à court terme sont accompagnés d’une vision à plus long terme résumée par un slogan : « zerowaste2040 », soit « zéro déchet en 2040 ».
75% de déchets ménagers en moins
Pour ce faire, le tri des déchets et la collecte d’objets usagers sont vivement encouragés. Le programme Green Bin (bac vert) permet par exemple de récolter les déchets alimentaires et du jardin pour de nouvelles utilisations.
Source : Le Parisien
Crédit Photo : MagnusL3D sur Wikimedia Commons