Particulièrement inquiétants, les résultats d’une étude menée par le service des forêts aux États-Unis (USDA Forest Service) établissent que les villes américaines perdraient 36 millions d’arbres par an. Poumon des aires urbaines, le couvert végétal se verrait petit à petit remplacé par des routes et des bâtiments.
Entre verdure et béton, les villes américaines semblent choisir de plus en plus la seconde option. C’est du moins ce que laissent penser les résultats d’une récente étude du service des forêts aux États-Unis (USDA Forest Service), une agence du département de l’Agriculture des États-Unis qui gère les forêts nationales du pays, publiée début mai dans la revue scientifique Urban Forestry and Urban Greening. Les chercheurs y avancent un chiffre : 36 millions d’arbres qui disparaîtraient des villes du pays chaque année, comme nous l’apprend un récent article du Guardian. Selon eux, cette tendance menace l’environnement et « continuera probablement à moins que les politiques [publiques]ne soient repensées ».
L’étude nous apprend également que dans les aires urbaines du pays, le couvert végétal (NDLR, ensemble de végétaux recouvrant le sol de manière permanente ou temporaire) régresse de 175 000 acres (environ 70 000 hectares) par an.
Source : 8e étage
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