Festival du transport émergent

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Par Simon Laquerre, directeur général du Conseil régional de l’environnement de l’Abitibi-Témiscamingue, pour le journal La Frontière



Le 22 septembre, plus de 2 000 villes à travers le monde participeront à la journée En ville sans ma voiture! L’initiative vise à rappeler la trop grande place de l’auto-solo dans nos villes, au détriment des transports actifs et collectifs. L’activité vise la promotion des modes de transport alternatifs tels l’autobus, le vélo ou la marche.


Cette activité prend, ici aussi, tout son sens quand on sait que les transports représentent 40 % des émissions de gaz à effet de serre au Québec. En région, les grandes distances posent un défi supplémentaire, mais il est tout de même possible de faire notre part. On peut par exemple profiter de cette journée pour s’initier au transport en commun là où le service existe. Avant les grands froids, le vélo est encore praticable. Et pour le transport intercité, il y a l’autobus et le covoiturage.

Au-delà des gestes individuels, il faut aussi mieux planifier nos réseaux routiers et favoriser le transport alternatif. Comment justifier lors de travaux d’asphaltage, que des accotements soient encore laissés en gravier? Ce n’est rien pour favoriser la pratique sécuritaire du vélo. De plus, plusieurs personnes se privent d’utiliser leur vélo parce qu’elles ont peur de se le faire voler pendant leur journée de travail. Il faudrait des endroits sécuritaires où mettre les vélos à l’abri des intempéries.

Les entreprises pourraient offrir des incitatifs à l’utilisation du transport en commun (réductions pour laissez-passer d’autobus, remboursement du kilométrage pour le covoiturage, horaires de travail flexibles, etc.). Certaines le font déjà, aux autres d’emboîter le pas! Profitons aussi des campagnes électorales de l’automne pour encourager nos politiciens à s’engager en faveur d’un développement urbain plus vert.

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