Par Simon Laquerre,
Directeur général du Conseil régional de l’environnement de l’Abitibi-Témiscamingue
Malheureusement, il n’y a pas de solution magique pour sortir de la crise. La bonne nouvelle, c’est que plusieurs avenues prometteuses sont connues depuis longtemps et qu’il ne reste qu’à les mettre en pratique. Pour n’en nommer que quelques-unes : diversification des produits et des marchés, gestion intégrée des ressources, zonage fonctionnel, aménagement écosystémique, gestion régionalisée, etc. Souhaitons que la refonte de la loi pave la voie à une nouvelle foresterie, sous le contrôle des communautés locales, où la forêt ne serait plus réduite à un entrepôt de « matière ligneuse » et où plusieurs autres ressources seraient valorisées : petits fruits, champignons, plantes médicinales, récréotourisme, puits de carbone, etc. Sans mettre la grande entreprise à la porte, il est temps de donner un plus grand rôle aux communautés. Il faut rendre au public sa forêt, notamment en soutenant les PME et les coopératives et en tenant compte de l’expertise, du point de vue et des besoins de tous les utilisateurs de la forêt. |