Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
Équiterre a très bien accueilli la plateforme du Nouveau Parti démocratique (NPD) rendue publique aujourd’hui. La plateforme du NPD prévoit éliminer les subventions aux compagnies pétrolières afin de rediriger les revenus dans les secteurs de l’efficacité énergétique, des énergies renouvelables et du transport durable.
Changements climatiques
En plus d’éliminer les subventions aux pétrolières, le NPD mettrait en place un système de plafonnement et d’échange (cap and trade) mettant ainsi un prix sur le carbone. Une mesure que le gouvernement de Stephen Harper a promis, à plusieurs reprises, de mettre en place. Mais cette promesse est restée lettre morte. Tout comme les libéraux, le NPD vendrait à l’encan les permis de carbone et recyclerait les revenus sur une base équitable pour l’ensemble du pays.
Bien qu’il spécifie une cible de réduction de GES de 80 % sur l’horizon de 2050, la plateforme du NDP ne précise toutefois pas qu’elle serait cette cible à plus court terme.
Le NPD entend également redonner au Canada sa place sur la scène internationale dans le cadre de la lutte aux changements climatiques.
Énergie
« Investissement dans le développement de technologies vertes “fait au Canada”, collaboration avec les provinces et les territoires afin de déployer les énergies renouvelables, la création d’un fonds pour le financement de l’efficacité énergétique… La plateforme du NPD offre à la population canadienne une vision et une série de mesures résolument orientées vers l’économie du 21e siècle, une économie verte et durable », a déclaré Steven Guilbeault coordonnateur général adjoint d’Équiterre.
Transports
Le NPD propose également de pallier à une lacune chronique au pays en élaborant une stratégie nationale sur le transports collectifs, le Canada étant l’un des rares pays industrialisés à ne pas en avoir une. « Le transport collectif et durable devra être l’une des pierres angulaires de toute stratégie de lutte aux changements climatiques à défaut de quoi, il nous sera impossible d’atteindre les niveaux de réduction d’émission de GES nécessaires », a rappelé Steven Guilbeault.