L’aire protégée de Wadi Rum en Jordanie vient d’être inscrite sur la Liste du patrimoine mondial, devenant ainsi le 211ème site naturel sur la liste prestigieuse de l’UNESCO.
En outre, les Forêts anciennes de hêtres d'Allemagne, une extension des forêts primaires de hêtres des Carpates, un site de Slovaquie et d'Ukraine déjà inscrit au Patrimoine mondial, ont aussi été approuvées par le Comité du Patrimoine mondial.
L’UICN, l’organe consultatif indépendant auprès de l’UNESCO sur les questions relatives à la nature, a présenté au Comité du patrimoine mondial les conclusions de sa vaste étude portant sur la valeur naturelle des 13 sites nominés et a recommandé l’inscription de trois sites. L’ensemble des lacs de la vallée du Grand Rift au Kenya, la Côte de Ningaloo en Australie et les îles Ogasawara au Japon ont tous été inscrits sur la Liste du patrimoine mondial hier.
L’aire protégée de Wadi Rum en Jordanie, se trouve dans le sud de la Jordanie, près de la frontière de l’Arabie Saoudite ; c’est une partie importante du désert de Hisma. Le paysage désertique très varié est le résultat de millions d’années de processus géologiques, et de milliers d’années d’interactions entre les êtres humains et la nature dans un environnement désertique hostile. La présence humaine à Wadi Rum remonte à 12’000 ans.
« Le site de Wadi Rum comporte des attributs naturels et culturels extraordinaires du point de vue du paysage, dans un environnement forgé par l’interaction avec les êtres humains, et la géologie y est le créateur toujours présent », dit Allen Putney, Vice-président de la Commission Mondiale des Aires Protégées, chargé du Patrimoine mondial. « L’UICN salue cette inscription sur la Liste et espère qu’elle va permettre d’améliorer la protection et la gestion du site. »
Vous trouverez des photos, des documents vidéo/audio et des données sur ces site : http://www.iucn.org/worldheritage
À propos de l’UICN
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L’UICN travaille sur la biodiversité, le changement climatique, l’énergie, les moyens d’existence des populations ; elle met l’accent sur l’économie verte en encourageant la recherche scientifique et les projets sur le terrain dans le monde entier ; et elle rassemble les gouvernements, les ONG, les Nations Unies et les entreprises afin de mettre en œuvre des politiques, des lois et des meilleures pratiques.
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