Équiterre tient à saluer la décision du ministre Arcand d’aller de l’avant avec un projet de règlement sur la mise en place d’un système de plafonnement et d'échange de GES au Québec dans le cadre de sa participation au Western Climate Initiative (WCI).
« Le Québec continue de faire preuve de leadership dans le dossier des changements climatiques avec ce règlement, devenant ainsi l’un des trois premiers états en Amérique du Nord à procéder de la sorte », souligne Steven Guilbeault, coordonnateur général adjoint d’Équiterre.
Le Québec, la Californie et la Colombie-Britannique lanceront leur système en 2012, alors que les autres états membres feront leur entrée dans le WCI à partir de 2013 (Nouveau-Mexique, Arizona, Manitoba, Ontario, etc.). En l'absence de leadership sur cet enjeu tant à Ottawa qu’à Washington, Équiterre considère qu’il est rassurant de constater que plusieurs provinces et états ont décidé d’aller de l’avant.
« Le système québécois offre à la fois beaucoup de souplesse pour les entreprises, en ayant recours à un système de réduction relative des GES par usine, tout en étant contraignant, alors qu’il exige une réduction absolue des GES pour l’ensemble de l’entreprise », explique M. Guilbeault. « La participation du Québec au WCI va favoriser à la fois l’efficacité énergétique, la réduction de notre consommation de pétrole et favoriser l’émergence du secteur des technologies propres au Québec », conclut-il.