Recharger son véhicule électrique en mouvement

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Par Antonin Besner

Mots clés : Bombardier, Transport, Autobus, Technologie, PrimoveCity


Photo de courtoisie. Bombardier Inc. Tous droits réservés.


Dans un monde écologique idéal, les véhicules ne produiraient aucune émanation polluante, fonctionneraient à l’électricité et leur temps de recharge serait court. Il semble qu’un tel monde n’est plus très loin. Dagmar Blume, directrice principale, Services de transport chez Bombardier, a présenté durant le Sommet Écocité 2011 une technologie à transmission d’énergie sans fil qui permettrait aux véhicules de se recharger tout en se déplaçant.

En peu de mots, disons que le système PrimoveCity recharge les véhicules, tels que les trains, autobus, voitures et taxis, en arrêt ou en marche en créant un champ magnétique. Un peu à la manière d’une brosse à dents électrique qui se recharge lorsque posée dans son socle aimanté. Le conducteur électrique qui crée le champ magnétique se situe sous le sol, et un autre conducteur placé dans un véhicule le transforme en courant électrique en passant au-dessus.

 

Un système sécuritaire et fiable

Selon Bombardier, il n’y a rien à craindre : le système PrimoveCity est sécuritaire et ne viendra pas gêner d’autres appareils électriques, comme les téléphones cellulaires. En fait, le conducteur électrique sous le sol ne s’active que lorsqu’un conducteur équipé des composantes identiques à PrimoveCity entre dans sa zone d’action. Autrement dit, il s’allume et s’éteint automatiquement.

De nombreux bénéfices peuvent être retirés d’un tel système, croit madame Blume. En plus d’être écologique, il est peu coûteux en entretien. Aussi, une seule infrastructure permet d’alimenter tous les véhicules qui y circulent au-dessus. Sans oublier que puisque le conducteur électrique est installé sous le sol, il est résistant aux intempéries et à l’hiver.

Dagmar Blume assure que la technologie est déjà à point et que le système peut être utilisé dès maintenant. Un tramway à Augsburg en Allemagne en fait actuellement la démonstration. La technologie a aussi été implantée sur une route publique à Lommel en Belgique et sert à tester son efficacité sur des autobus.

« De nos jours, plus personne ne doute du fait que la mobilité urbaine ne doit générer aucune émission et qu’elle doit être très efficace, facile à mettre en œuvre et occuper le moins d’espace possible », a rappelé Madame Blume.

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