La Fondation David Suzuki salue le leadership du Québec dans la lutte aux changements climatiques

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La Fondation David Suzuki salue le leadership du Québec, qui vient d’annoncer l’adoption du Règlement concernant le système de plafonnement et d’échange de droits d’émission de gaz à effet de serre (GES), qui permet de mettre en œuvre le système mis en place par la Western Climate Initiative (WCI). En adhérant à ce marché du carbone, le Québec se positionne avantageusement dans un nouveau marché en émergence et amorce un virage qui permettra à son économie de devenir plus productive et plus verte.

D’après Karel Mayrand, directeur général de la Fondation David Suzuki au Québec : « En rejoignant la Californie au sein de ce nouveau marché de droits d’émissions, le Québec se positionne comme leader en matière de lutte aux changements climatiques et d’économie propre. Ce leadership est d’autant plus important dans le contexte du retrait du Canada du protocole de Kyoto et de l’inaction du gouvernement fédéral en matière de lutte aux changements climatiques ».

La Fondation David Suzuki rappelle que l’établissement d’un système de plafonnement et d’échange d’émissions est la pierre angulaire de la stratégie québécoise de lutte aux changements climatiques. Ce mécanisme crée non seulement un système contraignant qui oblige les grands émetteurs de gaz à effet de serre (GES) à réduire leurs émissions, mais il génèrera également les revenus qui permettront de financer les mesures de réduction des émissions comprises dans le plan d’action sur les changements climatiques 2013-2020, notamment dans les secteurs du transport, de l’efficacité énergétique et des technologies propres.

À ce propos, la Fondation David Suzuki félicite le ministre de l’Environnement, Pierre Arcand, de maintenir le cap sur la cible de réduction d’émissions de -20% en dessous du niveau de 1990 adoptée par le Québec en 2009. « En maintenant le cap sur sa cible, l’une des plus ambitieuses en Amérique du Nord, le Québec prouve qu’il est possible d’agir vigoureusement pour réduire les émissions de GES, même en l’absence d’un accord multilatéral contraignant », a affirmé Karel Mayrand.

La Fondation David Suzuki souhaite toutefois rappeler que la réussite du système de plafonnement et d’échange d’émissions québécois et l’atteinte de la cible de -20% en 2020 dépendront du renforcement des règles adoptées aujourd’hui. Il sera nécessaire de renforcer le plafond d’émissions et de refermer certaines échappatoires qui pourraient diminuer l’efficacité et l’intégrité du système. « Comme il s’agit de la création d’un nouveau marché, Québec devra surveiller la mise en place du système et éventuellement apporter les correctifs nécessaires afin d’assurer que ce marché permette d’atteindre la cible qu’il s’est fixée pour 2020 et que les revenus soient suffisants pour financer les mesures prévues au plan d’action sur les changements climatiques », a conclu Karel Mayrand.

 

Source: Fondation David Suzuki

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