Bien que 36décisions aient été adoptées lors de la Conférence de Durban en Décembre dernier, aucune n’offre des perspectives prometteuses pour limiter la hausse destempératures à 2°C ou 1,5°C. Les négociations sur le climat ont été sauvées de justesse d'une crise diplomatique grâce à un accord sur un échéancier devant mené à un nouvel accord climat applicable en 2020. Toutefois, le prix de ce consensus demeure élevé.
Une publication rédigée par Ecofys examine les résultats de Durban, en analysant la nouvelle structure de négociation mise en place pour la prochaine décennie et en partageant des perspectives sur l’arrangement trouvé quant au Protocole de Kyoto. Celle-ci tente également d’expliquer pourquoi les décisions de Durban ne sont pas suffisantes pour rester en dessous de la limite des 2°C indiquée dans l'Accord de Copenhague et les Accords de Cancun.
Cette publication conclut que l’issue de Durban est une réponse positive à la crise diplomatique dans laquelle les négociateurs climat étaient bloqués depuis quelques années. Durban a finalement obtenu des pays grands émetteurs qu’ils négocient un accord hors du clivage actuel du Protocole de Kyoto qui opère une distinction stricte entre pays développés et pays en développement. Toutefois, cette réussite comporte le coût de reporter à après 2020 l'essentiel de l’augmentation de l'ambition des efforts de réduction des émissions des pays, ce qui est beaucoup trop tard pour limiter l’augmentation de la température à 2°C sans interruptions importantes. L’impératif de limiter la hausse des températures à 2°C repose donc désormais sur la volonté politique de chaque pays d’augmenter l’ambition de ses réductions d’émissions d’ici 2020. En outre, il est aujourd’hui manifeste que cela ne pourra être réalisé qu’avec une impulsion extérieure au cadre formel des négociations climat.
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