Réagissant à la publication du rapport du groupe de travail sur l'utilisation accrue du bois dans la construction, le député de Roberval et porte-parole de l'opposition officielle en matière de forêts, Denis Trottier, croit que le gouvernement libéral de Jean Charest doit cesser de tergiverser et agir.
« À la lecture de ce document, on partage clairement les mêmes préoccupations. Les idées contenues dans le rapport concordent avec les solutions évoquées régulièrement par le Parti Québécois. Plusieurs recommandations sont en droite ligne avec le projet de loi 490 que j'ai déposé à l'Assemblée nationale en 2010. L'heure est à l'action », a déclaré le député Denis Trottier.
Le député remarque que le rapport du groupe de travail présidé par Léopold Beaulieu fait état du devoir d'exemplarité du gouvernement dans l'utilisation de cette ressource renouvelable. « Tout comme le groupe de travail, nous sommes conscients de l'importance de limiter nos émissions de gaz à effet de serre afin d'atteindre nos objectifs de Kyoto. Nous privilégions une formation obligatoire de nos futurs ingénieurs pour utiliser davantage le bois dans nos différents projets d'infrastructures. Or, pendant ce temps, le gouvernement libéral s'entête à ne pas faire adopter le projet de loi 490 qui va dans le sens des recommandations divulguées dans ce rapport », a reproché Denis Trottier.
LE GOUVERNEMENT LIBÉRAL NE CROIT PAS À LA RESSOURCE FORESTIÈRE
Pour le Parti Québécois, la réaction mitigée du ministre des Ressources naturelles, Clément Gignac, à la publication du rapport, démontre une fois de plus le manque d'intérêt du gouvernement à la ressource forestière. « Le ministre Gignac s'est contenté de rendre public le rapport, mais a bien pris soin de ne prendre aucun engagement concret. Ça en dit long sur l'intérêt que porte ce gouvernement à la forêt québécoise et à nos travailleurs forestiers », a poursuivi le député de Roberval.
Il craint d'ailleurs que ce rapport ne soit tabletté comme beaucoup d'autres rapports dans le passé. « Le fait de nommer un groupe de travail donnait déjà l'impression désagréable que le gouvernement cherchait à gagner du temps afin d'oublier la crise forestière et de mettre davantage l'accent sur le secteur minier », a-t-il soutenu.
« Le gouvernement semble croire exclusivement aux ressources non renouvelables, alors que les ressources renouvelables, comme la forêt, méritent autant d'attention que les mines, par exemple. Pendant ce temps, le secteur forestier continue de traverser une période sombre depuis sept ans et les travailleurs écopent de l'inaction du gouvernement libéral de Jean Charest », a conclu Denis Trottier.
Un gouvernement du Parti Québécois entend, quant à lui, faire de la ressource forestière, ressource noble, écologique et renouvelable, une priorité et une source de fierté nationale.
Source: Gouvernement du Québec