Le recyclage : déjà une réalité pour plusieurs communautés autochtones du Québec

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Un reportage diffusé hier sur les ondes de RDI et de Radio-canada Mauricie faisait état de la volonté de la communauté autochtone de Wemotaci, en Haute Mauricie, d'implanter un système de collecte des matières recyclables et des difficultés rencontrées par cette communauté située à plus de 5 heures de route du centre de tri le plus proche. La notion d'éloignement est primordiale pour bien cerner la situation de Wemotaci. En effet, plusieurs communautés autochtones du Québec sont déjà desservies par le service de collecte sélective de municipalités voisines et bénéficient de la cueillette de leurs matières recyclables, comme 99% des ménages québécois.

À titre d'exemple, les  communautés de Wendake, Masheuiasth, Odanak et Wôlinak disposent toutes d'un service de collecte des matières recyclables.

La communauté de Wendake, qui compte 1919 habitants, située dans la région de la Capitale-Nationale, participe à la collecte sélective des matières recyclables organisées par la Ville de Québec. Il en va de même pour la Communauté de Masheuiasth, qui compte 1772 habitants et qui est située sur le territoire de la MRC Domaine-du-Roy, qui pour sa part est desservie, par la Régie des matières résiduelles du Lac-Saint-Jean. Quant aux communautés de Odanak (493 habitants), située sur le territoire de la MRC de Nicolet-Yamaska et, et de Wôlinak (174 habitants) qui se trouve sur le territoire de la MRC de Bécancour, ce sont la Régie intermunicipale de gestion des déchets du Bas St-François et la Régie intermunicipale des matières résiduelles Bécancour-Nicolet-Yamaska qui sont chargées d'effectuer la collecte sélective auprès de leurs membres.

Ces quatre exemples sont représentatifs de la situation actuelle au Québec en ce qui à trait au recyclage des matières au sein des communautés autochtones situées à proximité de municipalités ou de centres urbains.

L'enjeu de la gestion des matières résiduelles (GMR) est toutefois différent dans les régions éloignées. Ces communautés, autochtones ou non, de par leur éloignement et leur faible densité de population font face à des réalités distinctives qui nécessitent des solutions adaptées à leurs situations particulières.

C'est dans ce contexte, que la communauté de Wemindgi situé dans la région administrative du Nord-du-Québec, se démarque particulièrement. La mise en place de son programme local de recyclage qui achemine par camion ses matières recyclables à la Ville de Chibougamau, située à plus de 700 km, lui a d'ailleurs valu un prix Phénix de l'environnement.

Pour mieux connaître les besoins et les réalités des communautés vivant dans le nord de la province, la Politique québécoise de GMR et son plan d'action 2010-2015,  stipule que le Gouvernement approfondira ses connaissances sur la GMR dans le Nord québécois au cours des 5 prochaines années.

Aussi, afin de soutenir à la planification et la performance régionale en matière de GMR, le gouvernement consacrera donc un million de $ au soutien technique et financier des administrations locales et régionales en territoire nordique pour les aider à gérer les matières résiduelles et à planifier dans leur région.

Un reportage diffusé hier sur les ondes de RDI et de Radio-canada Mauricie faisait état de la volonté de la communauté autochtone de Wemotaci, en Haute Mauricie, d'implanter un système de collecte des matières recyclables et des difficultés rencontrées par cette communauté située à plus de 5  heures de route du centre de tri le plus proche. La notion d'éloignement est primordiale pour bien cerner la situation de Wemotaci.

 

Source: Gouvernement du Québec

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