C’est le 4 mai prochain que débutera le projet pilote de collecte des matières organiques sur le territoire des MRC de La Vallée-du-Richelieu, de Marguerite-D’Youville et de Rouville. Au cours des prochains mois, près de 300 foyers, issus de six villes différentes, participeront à ce projet. Les villes choisies sont Beloeil, Mont-St-Hilaire et St-Mathieu-de-Beloeil, pour la MRC de La Vallée-du-Richelieu, Sainte-Julie et Varennes, pour la MRC de Marguerite-D’Youville, et Saint-Mathias, pour la MRC de Rouville.
« Durant cette période, les citoyens impliqués auront l’occasion de mettre à l’épreuve divers équipements (bacs roulants et bacs de comptoir pour la cuisine), a déclaré M. Gilles Plante, préfet de la MRC de La Vallée-du-Richelieu. Les objectifs du projet sont d’évaluer l’équipement, d’effectuer des prises de données sur le terrain pour connaître, entre autres, le taux de participation à la collecte et la qualité des matières ramassées, et de juger de l’efficacité des outils de communication. Grâce aux informations recueillies auprès des participants, nous serons en mesure d’effectuer des choix qui faciliteront la vie aux citoyens lorsque viendra le moment d’implanter l’Organibac (bac brun) sur l’ensemble de nos territoires.»
Par ailleurs, le projet pilote de collecte des matières organiques permettra aux trois MRC d’atteindre les objectifs du gouvernement provincial qui souhaite : ramener, d’ici 5 ans, la quantité de matières résiduelles éliminées à 700 kg par personne (soit une réduction des matières générées de l’ordre de 13,5 % par personne); revaloriser 60 % des matières organiques putrescibles d’ici 2015; et bannir les matières organiques de l’enfouissement d’ici 2020.
Pendant toute la durée du projet pilote, des prises de données seront effectuées sur le terrain. Ces données permettront de connaître le taux de participation à la collecte, d’analyser la qualité des matières déposées dans les bacs bruns, d’évaluer la durabilité des équipements et de cibler de façon plus efficace les outils de communication afin d’adapter les équipements aux besoins des citoyens lors de l’implantation de la collecte de matières organiques.
Source: UMQ