La campagne électorale s'achève et force est de constater que le dossier des compteurs intelligents, comme tant d'autres questions environnementales, n'a été abordé par aucune formation politique et n'a fait l'objet d'aucune question de la part des médias.
La CQLPE déplore ce fait. Selon nous, les coûts faramineux en soins de santé que le déploiement de ces appareils émetteurs de puissantes salves de micro-ondes pulsées va provoquer, et les énormes souffrances humaines qu'ils supposent, sont pourtant un sujet brûlant d'actualité, compte tenu de l'état lamentable de nos finances publiques et de la plus élémentaire décence humaine qu'Hydro-Québec devrait respecter, car on ne fait pas souffrir inutilement des milliers de personnes quand des alternatives existent.
La CQLPE n'a aucunement confiance en l'impartialité et en l'objectivité de la décision que rendra la Régie de l'énergie, puisqu'elle repose sur le seul jugement de l'unique régisseur responsable de l'approbation de ce projet gigantesque d'un milliard de dollars – au moins ! – Me Richard Lassonde, qui selon ce qu'a découvert le journaliste Louis-Gilles Francoeur du Devoir est « un proche du président d'Hydro-Québec, Thierry Vandal ».
La CQLPE s'attend à ce que ce projet, voulu et encouragé par le gouvernement Charest, soit approuvé sans autre modification de sa forme initiale que le droit de retrait symbolique déjà convenu, lequel n'assurera la protection de personne puisque retirer une source de pollution électromagnétique d'un voisinage saturé de milliers d'autres sources ne fera aucune différence.
La CQLPE demande à ce que les hommes et les femmes qui veulent gouverner le Québec pour les 4 prochaines années soient appelés à se prononcer sur cette question cruciale avant le vote du 4 septembre. Nous voulons qu'ils s'engagent à suspendre ce projet totalement inacceptable jusqu'à ce qu'une sérieuse étude d'impacts sur la santé et l'environnement ait été réalisée, et que des normes québécoises basées sur le principe de précaution ait été adoptées afin de s'assurer que tant les émissions de radiofréquences des compteurs dits 'intelligents' que celles des autres sources de pollution électromagnétique (tours de cellulaire, wifi dans les écoles, etc.) ne dépassent plus les seuils offrant une véritable protection contre l'épidémie d'électrosensibilité qui se répand dans nos environnements urbains où chacun est soumis à une exposition chronique intolérable et inacceptable.
Pour prendre connaissance d'une version plus élaborée de ce communiqué, veullez consulter l'annexe ci-joint.
Source: Coalition québécoise de lutte contre la pollution électromagnétique