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Le porte-parole de l'opposition officielle en matière d'Énergie, monsieur Pierre Paradis, a tenu à réagir suite à l'annonce de Pétrolia qui cessera toute activité d'exploration pétrolière dans les limites de la ville de Gaspé. L'opposition officielle se désole de voir que la première ministre du Québec, madame Pauline Marois, n'est pas en mesure de trancher et de clarifier les règles du jeu dans le dossier qui oppose Gaspé à Pétrolia.
« Pendant que madame Marois est en Europe pour tenter d'attirer les investissements en ressources naturelles, elle laisse trainer la modernisation de la Loi sur les mines et la création d'une véritable loi sur les hydrocarbures. Bref, elle laisse tant les municipalités que les investisseurs sans aucun cadre légal. Si elle veut vraiment développer les ressources naturelles de manière durable au Québec, qu'elle commence par mettre fin à l'incertitude et qu'elle clarifie les règles du jeu au Québec », a déclaré monsieur Paradis.
D'autre part, l'opposition officielle se désole du comportement de la ministre des Ressources naturelles, madame Martine Ouellet, qui a préféré défendre la doctrine du SPQ libre plutôt que de défendre la vocation économique de son ministère.
Le porte-parole de l'opposition officielle interpelle aussi le ministre responsable de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et le député de Gaspé, monsieur Gaétan Lelièvre, sur ce dossier important pour la région. « Le ministre a été très volubile lors de la dernière campagne électorale en promettant de redresser économiquement la région de la Gaspésie. Force est d'admettre qu'aujourd'hui le ministre Lelièvre, comme ses collègues péquistes, ne fait que du désinvestissement. Visiblement, le gouvernement Marois n'a pas mis dans ses priorités le développement économique de la Gaspésie », a conclu le porte-parole de l'opposition officielle.
Rappelons finalement que le taux de chômage a connu une importante baisse en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine alors qu'il était de 17,5 % sous le gouvernement péquiste, il est passé à 11,6 % sous le gouvernement libéral. De plus, le taux d'assistance sociale en Gaspésie est passé de 19,1 % sous un gouvernement péquiste à 9,6 % sous un gouvernement libéral. Également, de 2003 à 2012, il y a eu, dans la région, une diminution de plus de 30 % des prestataires d'assistance sociale.
Source: Gouvernement du Québec