Par Marina Tymofieva
Mots-clés : Vitrine du Québec sans pétrole, RNCREQ, réduction de la dépendance au pétrole
Le Québec est dépendant du pétrole, qui représente 38 % de ses besoins en consommation primaire d’énergie. Tel est le constat rappelé ce matin par le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement (RNCREQ), lors de la présentation de sa nouvelle plateforme web « La vitrine du Québec sans pétrole ». Cette dépendance peut et doit être réduite, puisque le pétrole est responsable de 60 % des émissions des gaz à effets de serre (GES) au Québec, et occupe la première place des sources de pollution atmosphérique. D’un autre côté, plusieurs initiatives de réduction de la dépendance au pétrole sont déjà en place depuis plusieurs années. « Les Québécois sont chanceux, affirme Philippe Bourke, directeur général du RNCREQ, nous disposons de grands potentiels d’économie et d’efficacité énergétique. Il faut les valoriser ». C’est dans cette optique que le RNCREQ a souhaité donner une continuité aux Rendez-vous de l’Énergie débutés en 2009, ainsi qu’à la démarche Par notre PROPRE énergie, à laquelle participent les 16 Conseils régionaux de l’environnement (CRE). La plateforme Vitrine du Québec sans pétrole est un outil destiné à mettre en valeur les initiatives d’organismes issus de secteurs différents, mais ayant une vision commune concernant l’importance du développement durable. Les initiatives de réduction de la consommation pétrolière des organismes de toutes les régions du Québec sont répertoriées sur une carte interactive de la plateforme. Chacune des 63 (pour le moment) initiatives est détaillée dans une fiche qui permet, entre autres, de voir le nombre de tonnes de CO2 évitées par an. Grâce à cette plateforme, le RNCREQ et ses partenaires souhaitent démontrer que le Québec se mobilise pour une économie énergétique et pour une préservation environnementale. La première dans son genre au Québec, la plateforme met en valeur les initiatives destinées avant tout à inspirer les autres organismes. Les initiateurs du projet espèrent voir ces initiatives se multiplier.
Source : GaïaPresse |