Par Marina Tymofieva
Mots-clés : SWITCH, l’alliance pour une économie verte au Québec, développement durable, consultations publiques
« Le but de SWITCH n’est pas de redéfinir l’économie québécoise, mais d’apporter un outil d’aide à la décision politique », déclare Karel Mayrand, directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki. Selon les fondateurs de SWITCH, le gouvernement actuel manque de cohérence quant à la gestion des ressources québécoises. Alors que le Québec fait face à un double défi, passant à travers une crise aussi bien environnementale qu’économique, « le créneau actuel est très favorable à l’émergence d’un organisme tel que SWITCH », ajoute M. Mayrand.
Des consultations publiques éclairéesLe gouvernement du Québec prévoit prochainement un grand nombre de consultations publiques concernant le secteur de l’économie. À l’heure où il est courant d’entendre que l’exploitation des ressources naturelles est la pierre angulaire de l’économie québécoise, les groupes d’experts de SWITCH entendent démontrer, lors de ces consultations, la nécessité de diversifier l’économie afin d’augmenter la compétitivité du Québec au sein du marché mondial, mais également afin de réduire l’impact environnemental qui y est rattaché.
Importance de l’économie verteL’économie verte et tous les secteurs qui y sont rattachés représentent environ 1 billion de dollars. L’investissement budgétaire de plusieurs États dans cette économie, suite à la crise de 2008, est colossal. Ceci démontre l’importance de repenser les politiques économiques actuelles. Selon Andrée-Lyse Méthot, fondatrice et associée principale de Cycle Capital Management, « il est primordial de se sortir de la polarisation économie/environnement, car en intégrant l’environnement dans les stratégies économiques des entreprises, on génère également un profit, pour tout le monde ». « Le secteur des technologies propres existe seulement si tous les secteurs décident de faire mieux, avec moins », conclut-elle.
Source : GaïaPresse |