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TRANSIT, l’Alliance pour le financement des transports collectifs au Québec, adresse aujourd’hui une lettre ouverte à madame Pauline Marois, première ministre du Québec, pour appeler le gouvernement à mettre fin au sous-financement chronique du transport en commun. La Politique québécoise de mobilité durable, que le gouvernement est sur le point d’adopter, doit être à la hauteur des besoins : c’est tout le Québec qui en sortira gagnant. Les alliés du transport en commun sont nombreux, et n’attendent que l’occasion d’applaudir le gouvernement qui prendra ce virage.
Des rendez-vous à ne pas manquer
Le gouvernement a devant lui plusieurs fenêtres d’opportunité historiques qu’il doit saisir pour remédier au sous-financement chronique des transports collectifs :
- la Politique québécoise de mobilité durable, qui devra augmenter d’un milliard par année, pour les 10 prochaines années, les investissements dans les infrastructures de transport collectif, en y allouant au moins 30% du Fonds des réseaux de transport terrestres;
- le Plan d’action sur les changements climatiques et l’entente de partenariat fiscal et financier Québec-municipalités, qui doivent redonner aux villes les moyens d’opérer des réseaux de transport en commun performants, en quintuplant, à travers le Fonds Vert, le soutien au développement des services;
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l’opportunité de mettre en place un péage métropolitain équitable, dans un contexte non structurant de multiplication des péages à la pièce dans la région de Montréal.
Un enjeu crucial pour le Québec
Cette question dépasse largement le secteur des transports : il s’agit d’un enjeu crucial pour le Québec. Le développement des transports collectifs est un des investissements les plus porteurs que peut faire le gouvernement pour répondre à plusieurs priorités, de la réduction de la dépendance au pétrole à la lutte contre les changements climatiques, en passant par l’amélioration de la santé publique, l’équilibre de la balance commerciale, l’électrification des transports, l’optimisation des infrastructures, un développement urbain durable et la réduction de la congestion routière. Pour TRANSIT, 2014 doit être l’année du transport en commun.
Source: TRANSIT