Acceptabilité sociale : pour qui, pour quoi?

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Le Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE) et le Groupe de recherche interdisciplinaire sur le développement territorial de l'Est du Québec (GRIDEQ) invitent les citoyen-ne-s et groupes préoccupé-e-s par les questions touchant l’acceptabilité sociale à participer au Forum Acceptabilité sociale : pour qui, pour quoi? Communautés et enjeux environnementaux au Québec. L’événement aura lieu le 29 mars prochain à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et se déroulera de 9 h 30 à 17 h au local K-430.

Ce Forum se veut un espace de réflexion où se rencontreront des témoignages de groupes écologistes et des contributions de chercheur-e-s universitaires. Figureront parmi les panélistes : Yann Fournis (politiste, GRIDEQ-UQAR), Raymond Beaudry (sociologue, GRIDEQ-UQAR), Ève Devault (chercheure, UQAR), Danie Royer (chercheure, UQAR), Danielle Giroux (Attention FragÎles et Coalition Saint-Laurent), Marc Fafard (Sept-Îles sans uranium), Maude Prud'homme (Tache d'huile et Centre d'écologie solidaire et appliquée), Martin Poirier (Non à une marée noire dans le Saint-Laurent) et Marc Brullemans (Regroupement interrégional sur le gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent). L’animation sera assurée par Bruno Massé (coordonnateur du RQGE) et Marie-Ève Blais (administratrice du RQGE).

Depuis quelques années, la notion d’acceptabilité sociale s’installe dans les débats publics entourant les industries extractives et les enjeux environnementaux qui y sont liés. Tandis que le Conseil patronal de l’environnement du Québec et l’Association pétrolière et gazière du Québec voient dans l’acceptabilité sociale une stratégie pour garantir « le succès d’une démarche », de plus en plus de groupes citoyens et écologistes dénoncent cette notion comme un glissement dangereux pour la démocratie, l’environnement et la santé des communautés du Québec.

Au moment où les industries minières, pétrolières et gazières s’imposent dans une foule de projets controversés, que signifie l’acceptabilité sociale? Qui décide si elle est bel et bien au rendez-vous? Que signifie l’émergence de cette notion par rapport au respect des droits humains, à l’autodétermination des communautés et à la sauvegarde des écosystèmes? Comment les groupes écologistes vivent-ils cette réalité à travers leur lutte? Les discussions permettront d’approfondir ces questions.

Le RQGE et le GRIDEQ remercient le Syndicat des professeurs et des professeures de l’Université du Québec à Rimouski (SPPUQAR) et la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire pour leur soutien financier dans le cadre de l’événement.

 

Source: RQGE

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