Par la Rédaction
Projet Montréal estime nécessaire que le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) fasse une évolution des impacts environnementaux du projet de prolongement de l’autoroute A-19, aussi appelé autoroute Papineau, avant que Québec ne passe à l’action.
Rappelons que l’A-19 est l’une des principales voies d’accès à l'Île de Montréal en provenance de la rive nord. L’autoroute prévue à quatre voies en provenance de Bois-des-Fillion débouchera sur la rue Papineau qui, elle, rétrécit à deux voies urbaines passées le pont d’entrée sur l’île. Déjà les arrondissements d’Ahuntsic et du Plateau peinent à accueillir le nombre croissant de véhicules qui s’y déversent à chaque jour. Le dossier a fait l’annonce de nombreuses annonces politiques depuis 20 ans et le dernier en date venait du gouvernement Marois qui avait promis un investissement de 400M$.
« Depuis le début du Projet Montréal, nous avons toujours demandé au gouvernement de considérer les impacts dans tout Montréal », a spécifié Émilie Thuillier, conseillère de ville dans l’arrondissement d'Ahuntsic.
Les élus de Projet Montréal doutent de la capacité routière liée au parachèvement de l'autoroute 19, même si le projet parle de voies réservées pour le transport public et des stationnements incitatifs.
« La tenue d'un BAPE permettra de faire le point sur cet enjeu », a ajouté Craig Sauvé, conseiller de ville de Saint-Henri-Petite-Bourgogne-Pointe-Saint-Charles et porte-parole de l'opposition officielle en matière de transport.
Le prolongement de l’autoroute 19 équivaudrait à faciliter le déplacement de milliers de voitures par année et donc d’occasionner plus de congestion, de gaz à effet de serre et aussi un danger supplémentaire pour la population circulant vers les écoles environnantes, analysent les élus.
« Ce projet est l’inverse de ce que nous visons avec le Plan métropolitain d'aménagement et de développement (PMAD) » a complété Émilie Thuillier.
Source: GaïaPresse
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