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La Ville de Montréal participe au Sommet sur la biodiversité pour les gouvernements infranationaux, qui se tient à Pyeongchang en Corée du Sud, du 12 au 14 octobre. Le Sommet est un événement parallèle officiel à la 12e Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique des Nations unies, qui se déroule également à Pyeongchang.
Organisé par le Conseil international pour les initiatives écologiques locales (ICLEI) en collaboration avec le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique, le Sommet sur la biodiversité pour les gouvernements infranationaux réunit des représentants des milieux gouvernemental, municipal, onusien, scientifique et communautaire, afin d’échanger sur les enjeux relatifs à la biodiversité urbaine et de définir un message qui sera porté aux États rassemblés à la 12e Conférence des Parties à la CDB. Le Sommet est un événement mobilisateur, d’une grande importance pour la promotion des enjeux cruciaux du milieu urbain en matière de biodiversité, sous l’égide des Nations unies.
En plus de participer à l’ensemble des activités prévues au Sommet, Mme Elsie Lefebvre, présidente de la commission sur l'eau, l'environnement, le développement durable et les grands parcs à la Ville de Montréal, prendra la parole aujourd’hui au nom du maire de Montréal, M. Denis Coderre, dans le cadre de la session The Green Creative Economy. Ce panel de discussion a pour but d’explorer les liens entre biodiversité et économie, et de réfléchir aux façons d’éviter les conflits, voire de faciliter la conciliation entre les considérations économiques et celles relatives à la protection de la biodiversité.
« Montréal continuera de soutenir la protection de la biodiversité et d’avoir un rôle clé en la matière au niveau international, car il en va de notre avenir collectif. Les villes d’avenir seront vertes, dynamiques et inclusives. Elles doivent favoriser le développement durable et offrir une belle qualité de vie pour tous. Pour arriver à créer de telles villes vertes, la participation de tous est requise. Dans cet esprit, favoriser la discussion multidisciplinaire est essentiel et la contribution du secteur économique est incontournable », a déclaré Mme Lefebvre.
Montréal, ville leader en matière de protection de la biodiversité
La Ville de Montréal joue un rôle prédominant dans l’action et la promotion d’initiatives axées sur la biodiversité à l’échelle locale et internationale. Elle accueille d’ailleurs sur son territoire le Secrétariat de la CDB de l’ONU depuis 1996. En matière de biodiversité, Montréal fait partie des villes pionnières avec Nagoya, Bonn et Curitiba, notamment, qui forment le Comité consultatif des villes du Partenariat mondial sur l’action locale et infranationale pour la biodiversité que coordonne le Secrétariat.
Parmi les actions entreprises par la Ville en faveur de la biodiversité, notons le Programme de gestion écologique mis en œuvre dans les grands parcs de Montréal (particulièrement les parcs-nature et le parc du Mont-Royal) et qui permet d’assurer l’équilibre entre l’accès aux milieux naturels et le maintien de leur intégrité écologique au bénéfice de tous.
En 2004, la Ville se dotait de la Politique de protection et de mise en valeur des milieux naturels visant à augmenter la superficie protégée, assurer la pérennité des milieux naturels et maximiser la biodiversité, ainsi qu’à favoriser l’intégration des écosystèmes et des paysages naturels dans les milieux de vie. La Politique a résulté à ce jour en la protection de 5,86% des milieux naturels à l’intérieur des terres de l’agglomération, sur un objectif de 6%. Toutefois, si l’on tient compte des grands plans d’eau qui entourent Montréal, c’est plus de 17% du territoire qui fait déjà l’objet d’une protection.
Montréal s’est aussi dotée d’une Politique de l’arbre qui vise à protéger le patrimoine arboricole à travers des outils, règles et pratiques appropriés, le soutien à la recherche appliquée, l’accroissement des plantations et la mobilisation de toutes les parties prenantes.
Le Projet de plan d’action canopée 2012-2021 propose la plantation supplémentaire de 300 000 arbres sur 10 ans, tant sur le domaine public que privé, en cohérence avec l’objectif du Plan de développement durable de la collectivité montréalaise qui vise à accroître la canopée de 5% sur le territoire de l’agglomération. L’Indice de canopée passerait ainsi de 20% à 25%.
Le Plan d’action montréalais de lutte contre l’agrile du frêne propose aussi différentes mesures pour ralentir la progression de l’insecte et ses effets potentiellement dévastateurs sur la forêt urbaine.
Source: Ville de Montréal