Des capteurs et du Big Data pour une meilleure gestion des eaux usées dans nos villes et territoires intelligents

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Le Big Data s’est désormais mis au service des eaux usées : aujourd’hui, des systèmes de capteurs sont mis en place afin d’en mesurer la qualité, avec en appui des logiciels qui assurent le suivi quant à la qualité des données générées – et tout cela, en temps réel!

Il s’agit ici de travaux réalisés par le professeur Peter Vanrolleghem, de la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval qui seront présentés lors du colloque « Technologies, données et gestion durable des ressources environnementales » présentée par l’Institut Technologies de l’information et Sociétés (ITIS) et l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société (EDS), le mardi 28 avril à l’Université Laval.

Ainsi, placés dans des étendues d’eau de toutes tailles, les capteurs sont en veille constante de la qualité des eaux de manière à détecter, le plus rapidement possible, des variations à risque pour l’environnement. Ces systèmes génèrent des quantités imposantes de données, mais les conditions de mesure difficiles mettent en péril la qualité des données. « Pour garantir l’utilité des données recueillies, il s’agit de faire un tri dès que la donnée est prise, pour éviter de faire des Data Graveyards. Nos algorithmes permettent d’évaluer en temps réel le contexte dans lequel les mesures sont prises, afin de permettre une plus grande qualité des données», explique le chercheur.

D’ailleurs, ce système est aujourd’hui appliqué ailleurs au Canada et en Europe, utilisé également dans des stations de la Ville de Québec. Il contribue ainsi au développement et à la mise en place d’initiatives liées au principe de la ville intelligente, ici comme ailleurs. « Après tout, les questions liées à la qualité de l’eau sont indissociables de la gestion intelligente de nos villes et territoires! », lance le chercheur.

 

Mettre le Big Data au service du développement durable

« En effet, dans la construction de villes et territoires intelligents, les technologies sont de plus en plus interpellées afin d’appuyer la mise en œuvre de stratégies liées au développement durable. Les données générées via capteurs, interprétées et visualisées grâce à divers outils logiciels sont un appui précieux pour la gestion territoriale ou municipale », rappelle le directeur de l’ITIS, Paul Fortier.

La mise en évidence d’initiatives telles celles du professeur Peter Vanrolleghem, à la jonction entre technologies et développement durable, figure parmi les visées du colloque du 28 avril. Au fil d’une journée, lors de présentations d’experts de l’Université Laval, d’IBM, du Centre d’expertise hydrique du Québec ou d’Environnement Canada, l’apport de ces systèmes pour la gestion et l’aménagement de nos villes et régions sera exploré.

Parmi les sujets touchés, citons : la mesure en temps réel de la qualité des sols, des eaux et du climat, le potentiel des données citoyennes, des approches technologiques novatrices, ou encore les manières par lesquelles ce Big Data peuvent venir appuyer la gestion durable de nos territoires.

« Les technologies de l’information et des communications (TIC) doivent faire partie de la solution et non du problème lorsqu’on parle de développement durable. Cette journée permettra de mettre en évidence un pan important de ces possibilités, tout particulièrement dans un contexte où le potentiel lié aux données – Big Data autant qu’Open Data – commence tout juste à être exploré », fait valoir François Anctil, directeur de l’Institut EDS.

Le colloque « Technologies, données et gestion durable des ressources environnementales » est présenté le mardi 28 avril 2015, 8 h 30 à 17 h, à l’Amphithéâtre Hydro-Québec du pavillon Alphonse-Desjardins à l’Université Laval. Inscription obligatoire : 100 $ (général), 60 $ (étudiants et retraités).

Information et inscription : www.itis.ulaval.ca ou www.ihqeds.ulaval.ca.

 

Source: Université de Laval

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