L’Association Québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) se réjouit de la collaboration renouvelée en matière environnementale entre les États-Unis et le Canada qui marque la rencontre du premier ministre Trudeau et du président Obama.
« L’espoir est permis dans la lutte commune contre le réchauffement planétaire. Deux des plus grands pollueurs s’entendent pour unir leurs efforts afin de réduire leurs émissions respectives des gaz à effet de serre dont les très préoccupantes émissions de méthane provenant de la production et du transport du gaz et du pétrole. L’objectif de réduire d’ici 2025 de 40 à 45% les émissions de méthane par rapport aux niveaux de 2005 est une très bonne nouvelle», signale Alain Brunel directeur climat énergie de l’AQLPA.
« En harmonisant nos objectifs, nos stratégies et nos méthodes d’analyses et de suivi des émissions de GES des secteurs gaziers et pétroliers ainsi que du secteur automobile, une direction claire apparait, les mêmes standards doivent nous guider vers l’atteinte de nos objectifs de réduction des GES. Les standards américains ont mené à l’abandon du pipeline Keystone XL et son pétrole bitumineux, le Canada devrait donc abandonner le projet Énergie Est le plus gros pipeline en Amérique » déclare André Bélisle président de l’AQLPA.
« La science affirme que l’essentiel des réserves de combustibles doit rester dans le sol si l’on veut éviter l’emballement climatique. La meilleure manière d’éviter les émissions de méthane est de renoncer à percer et fracturer le sol car tous les anciens puits sont appelés à fuir un jour ou l’autre, comme cela se voit au Québec même », souligne Alain Brunel.
Les dirigeants du Canada et des États-Unis reconnaissant l’ampleur des impacts environnementaux liés aux bouleversements climatiques et l’urgence d’agir lancent un vrai message d’espoir au monde entier : la réduction des GES sera garante du progrès écologique, économique et social. Le temps d’agir est arrivé en Amérique, l’AQLPA les salue et les remercie.
Source : AQLPA