Alors que le groupe Sauvons L’Anse-à-l’Orme publiait hier une étude évaluant les coûts et les impacts du développement potentiel de Pierrefonds-Ouest avec la construction de plus de 5 500 logements dans le cadre du projet Cap-Nature, le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal) tient à réitérer l’enjeu de la localisation du projet.
D’une part, Pierrefonds-Ouest est le dernier espace naturel de grande envergure (185 ha) de l’île de Montréal. D’autre part, et tel que démontré aussi dans l’analyse sur le potentiel de logement résidentiel à Pierrefonds-Roxboro réalisée par le CRE-Montréal en 2016, il existe ailleurs sur le territoire de l’arrondissement de Pierrefonds-Roxboro des alternatives plus durables et davantage cohérentes avec la vision du PMAD pour le développement immobilier sur l’île-de-Montréal.
De nombreux terrains en attente de revitalisation
« Pierrefonds possède de nombreux terrains en attente de revitalisation et qui sont situés à forte proximité de gares de train. La priorité de développement dans l’arrondissement devrait être pour ces espaces actuellement laissés pour compte. Cela viendrait consolider des zones TOD (Traffic Oriented Development), tel que dicté dans le PMAD » précise Coralie Deny, directrice générale du CRE-Montréal.
L’étude du groupe Sauvons L’Anse-à-l’Orme vient s’ajouter à plusieurs rapports et documents produits au cours des derniers mois, dont l’évaluation écologique de l’Ouest du territoire de Pierrefonds-Roxboro par la Fondation David Suzuki. Les consultations publiques du printemps, organisées par l’OCPM, seront l’occasion pour l’ensemble de la collectivité de partager sa vision pour cet immense terrain situé dans l’Ouest de Montréal.
Source : CRE-Montréal