Appelée à démissionner, la ministre McKenna rétorque qu’elle n’est pas une «lâcheuse»

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Photo : Facebook Catherine McKenna

Appelée à démissionner par le scientifique et environnementaliste David Suzuki, la ministre canadienne de l’Environnement et du Changement climatique Catherine McKenna a assuré qu’elle maintiendra le fort, malgré toutes les difficultés auxquelles son ministère fait face.

En entrevue avec le média montréalais La Presse le 20 septembre, l’influent scientifique canadien David Suzuki a demandé la démission de la ministre canadienne. Il a blâmé le gouvernement Trudeau pour ses investissement dans l’industrie pétrolière, y voyant une impossible conciliation avec l’Accord de Paris pour lequel le Canada s’est engagé. Selon lui, la ministre devrait elle aussi faire un coup d’éclat en imitant sa contrepartie française, Nicolas Hulot, qui a démissionné de son poste au mois d’août en dénonçant l’inaction du gouvernement français en matière d’environnement.

En conférence de presse à Halifax, où se tient du 19 au 21 septembre la réunion ministérielle du G7 sur l’environnement, la ministre McKenna a affirmé qu’elle ne comptait pas suivre cette voie.

«Je ne suis pas une lâcheuse, a dit McKenna. Laisser tomber est la voie facile. Ce que nous faisons est très difficile. Il s’agit d’une transition à long terme vers un futur plus propre. Je resterai en poste tant que le premier ministre voudra que j’y sois.»

Catherine McKenna affirme d’ailleurs poursuivre ses efforts afin de convaincre ses homologues américains de rejoindre l’Accord de Paris.

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