Burkina Faso : une gestion intégrée et participative des ressources naturelles

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Un article de Loic Braune paru sur le blog de la Banque mondiale

Photo : Pixabay

Le ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Burkina Faso est en train d’élaborer une stratégie pour réduire les émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+), articulée autour de quatre piliers :

  • amélioration de l’aménagement du territoire ;
  • sécurisation des droits d’usage ;
  • optimisation de la gestion des systèmes agrosylvopastoraux ;
  • renforcement des capacités, adaptation des politiques et promotion d’une bonne gouvernance.

À Gassan comme dans les 32 autres communes soutenues par le programme, le gouvernement souhaite renforcer la gouvernance locale à travers une approche participative : celles et ceux qui utilisent le patrimoine naturel local discutent et conviennent de la meilleure manière de gérer leur environnement. Pour cela, le FIP a testé une approche en trois étapes, reproductible dans les autres communes et partout où il faut affronter ces mêmes enjeux.

La première étape a donné lieu à des discussions participatives intenses, selon la méthodologie TerriStories®, mise au point par le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Cette approche innovante reposant sur des jeux de rôle permet de réunir tous les acteurs (fermiers, éleveurs, utilisateurs dépendant des forêts, femmes, jeunes, etc.) pour aborder de manière ouverte tous les problèmes et trouver des accords satisfaisant les intérêts de toutes les parties. Le document de recherche Securing Land Rights at Scale through Participatory Role-Play (a) explique en détail le processus suivi par le FIP. La conception même de ce processus participatif n’est pas allée sans mal : sélection des participants, évaluation des problèmes de droits fonciers, compréhension des préoccupations et des difficultés de chacun, analyse des propositions d’investissements matériels et intellectuels, et traduction de ces demandes en une vision communale cohérente ancrée dans un plan de zonage et une série d’investissements REDD+. Les autorités locales ont ensuite validé l’ensemble des résultats.

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(Source : Banque mondiale Actualités )

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