L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) a salué hier le virage vert soutenu par plusieurs éléments de la nouvelle Politique économique annoncée par la première ministre du Québec, Pauline Marois et le ministre des Finances Nicolas Marceau.
Or, malgré de nombreuses mesures que l’AQLPA juge positives et responsables comme l’électrification des transports et l’efficacité énergétique, la Politique économique signale également l’intention du gouvernement québécois d’accueillir le pétrole sale de l’Alberta et d’exploiter les gisements de pétrole du Golfe Saint-Laurent. Un non-sens assommant selon l’AQLPA !
Dans un rapport technique publié le 30 septembre dernier, l’AQLPA et Greenpeace ont analysé les nombreux impacts de la venue au Québec du pétrole sale de l’Ouest. Les organisations ont ainsi listé 20 raisons pour rejeter les projets d’oléoducs d’Enbridge et de TransCanada.
L’AQLPA répète donc aujourd’hui qu’elle appuie le virage vers les énergies propres, l’efficacité énergétique, la mobilité durable et l’électrification des transports. Elle s’oppose avec vigueur aux projets d’oléoducs et à toute exploitation de combustibles fossiles, incluant le pétrole dans le golfe Saint-Laurent. Le Québec doit prendre la voie de l’avenir et cela implique le développement des énergies propres et l’abandon des énergies sales dès maintenant.
Source: AQLPA