Travailler pour consommer, l’étonnant modèle du supermarché participatif

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Acheter local et bio et se rendre utile quelques heures par mois pour avoir accès aux produits: les épiceries participatives sont toujours plus nombreuses à travers le monde, notamment en Suisse. Mais pas sûr que le concept gagne le grand public

« Ici, on sait d’où viennent les produits, on peut faire confiance.» Sylvie, 45 ans, travaille à la caisse de l’épicerie coopérative Système B cet après-midi. Elle fait partie des 150 membres qui ont rejoint la coopérative depuis son ouverture en mars dernier à Neuchâtel. Il est 17 heures, et les clients commencent à affluer. Principe de ce supermarché: pas d’emballages, des produits éthiques et, le plus possible, locaux et bios.

Les enseignes se multiplient

Mais surtout, pour faire ses courses dans un tel magasin, il faut acheter des parts sociales et travailler pour la coopérative: trois heures par mois chez Système B, deux heures au Nid qui a vu le jour en février dernier à Genève. Plusieurs épiceries participatives, dont La Brouette à Lausanne, ont récemment ouvert en Suisse et plusieurs projets sont en cours. Les fondateurs s’inspirent de modèles à succès, dont la Park Slope Food Coop, créée en 1973 à New York, qui compte aujourd’hui 16 000 membres. En France aussi, les enseignes se multiplient.

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Source : Le Temps

Crédit Photo : Système B

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