Société de transport de Montréal – Un exemple à suivre

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Par Frédéric Beaudoin-Mercier, pour L’Exemplaire


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À l’autre bout de l’autoroute 20, la Société de transport de Montréal (STM) a récemment remporté le prix de la meilleure société de transport en Amérique du Nord en 2010.

Pour Michel Bourbonnière, gestionnaire corporatif en développement durable à la STM, cette distinction s’explique entre autres par une amélioration de la qualité du service et du nombre de trajets.

Cela fait en sorte que la population montréalaise n’hésite pas à utiliser les transports en commun. Par ricochet, l’augmentation de l’utilisation permet à la STM de gagner des points en matière de développement durable.

Dans cet ordre d’idée, la STM s’est refait une beauté dernièrement et base désormais son image de marque sur l’aspect environnemental. «On constate une effervescence de tout le personnel pour faire le moins d’impact possible sur l’environnement», a noté M. Bourbonnière.

 
Autobus électriques

À l’instar du Réseau de transport de la Capitale (RTC), la STM entend n’acheter que des autobus hybrides dès 2012.

«D’ici 2020, on estime qu’on aura environ 400 hybrides», a expliqué Michel Bourbonnière.

Ce dernier considère que ce type de motorisation ne représente qu’une transition en attendant la venue d’autobus propulsés uniquement à l’électricité. «À partir de 2025, on n’achètera que des autobus zéro pollution», a-t-il avancé.

Les efforts de la STM en matière d’environnement ont aussi permis à la société montréalaise de devenir signataire de la charte de développement durable de l’Union internationale des transports publics. «C’est en lien avec l’adoption en mai dernier d’une politique de développement durable au sein de la STM», a précisé M. Bourbonnière.

 
Comparaison difficile

Il est plutôt difficile d’établir une comparaison juste entre les réseaux de transport en commun de Montréal et de Québec. La STM dessert une population beaucoup plus grande que celle du RTC. Les projets s’avèrent plus facilement réalisables avec un plus grand budget et une plus grande affluence. «Plus il y a de personnes, plus y a de possibilités», a admis Michel Bourbonnière.

 

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