Le navire de recherche Le Coriolis II vogue en direction des grands bancs de Terre-Neuve afin de procéder à une importante mission qui permettra de relier la Nouvelle-Écosse à l’Angleterre par un câble optique.
Appartenant à l’Université du Québec à Rimouski, Le Coriolis II a été affrété par Seaforth Geosurveys Inc., de Dartmouth en Nouvelle-Écosse. « Le Coriolis II effectue des recherches géomatiques marines sur une distance de 800 miles nautiques – soit environ 1500 kilomètres – pour préparer le terrain à cette imposante liaison », indique le directeur général de REFORMAR, Martial Savard. « C’est la première fois que le navire naviguera jusqu’à l’extrême limite du plateau continental canadien. »
Cette mission exploratoire découle de l’entente à long terme signée en mars 2010 entre REFORMAR et Seaforth Geosurveys Inc. « Cette opération se déroulera sur plusieurs semaines, ajoute M. Savard. Elle démontre que le navire le Coriolis II se démarque sur le plan national comme leader en matière de relevé géophysique. »
Le navire de recherche de l’UQAR est doté d’équipements de pointe les plus sophistiqués en Amérique du Nord. Il est muni de différents capteurs géophysiques, dont un multifaisceaux, un sonar à balayage latéral, un profileur subocéanique, un magnétomètre, un système de positionnement USBL, un système multicanal d’acquisition et de traitement de données sismiques et de matériel d’échantillonnage géotechnique.
« Le Coriolis II est clairement un navire de haut niveau d’excellence sur le plan technique, observe Martial Savard. C’est d’ailleurs grâce à ses équipements scientifiques et à toutes ses certifications que Le Coriolis II peut réaliser cet important projet pour Seaforth Geosurveys Inc. »
C’est depuis 2002 que la société rimouskoise REFORMAR gère Le Coriolis II. Rappelons que le navire de recherche de l’UQAR détient une certification de l’Alliance verte, une reconnaissance qui témoigne de sa performance environnementale.