Pétrole à l'île d'Anticosti – Même si la loi le lui permet, le ministre Gignac ne veut pas connaître la valeur économique de ce gisement

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Le député de Marie-Victorin et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'énergie, Bernard Drainville, trouve irresponsable le fait que le ministre des Ressources naturelles, Clément Gignac, n'ait pas réclamé d'évaluation économique du gisement de pétrole découvert à l'île d'Anticosti.

Questionné à l'Assemblée nationale aujourd'hui, le ministre Gignac a semblé ignorer que l'article 176 de la Loi sur les mines permet au ministre d'obtenir une évaluation économique d'un gisement de pétrole.

« Il est absolument renversant que le gouvernement libéral refuse de connaître l'ampleur du gisement de pétrole à l'île d'Anticosti. Les évaluations indépendantes dévoilées par la compagnie Pétrolia parlent de 30 milliards de barils de pétrole. Ce gisement a le potentiel de devenir un véritable « Klondike » pour le Québec et le gouvernement Charest l'a laissé filer pour une bouchée de pain », a dénoncé le député.

Le Parti Québécois estime que ce pétrole appartient aux Québécois et qu'il est impératif que l'entente secrète conclue en 2007, par laquelle Hydro-Québec a cédé à Pétrolia ses droits sur le pétrole d'Anticosti, soit connue de la population.

« Depuis des mois, le gouvernement refuse de dévoiler toute information sur cette entente. Ce n'est pas normal qu'on ne puisse pas connaître la redevance que les Québécois recevront de Pétrolia. Ce n'est pas normal qu'on ne connaisse pas la valeur du pétrole à l'île d'Anticosti. Cette ressource est à nous et les Québécois ont droit de savoir », a conclu Bernard Drainville.

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