Le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, M. Pierre Arcand, a annoncé aujourd'hui que le gouvernement révisera les exigences de performance énergétique applicables aux nouveaux bâtiments résidentiels.
« Avec la révision que nous proposons, un nombre sans cesse grandissant de bâtiments résidentiels seront plus écoénergétiques au Québec », a déclaré le ministre Arcand.
La révision de la réglementation visant le secteur résidentiel inclura de nouvelles exigences de performance énergétique applicables aux nouvelles constructions, en vue de réduire leur consommation d'énergie d'environ 25 % par rapport à la pratique actuelle. Avec la mise en œuvre de ces nouvelles exigences, il est prévu que les propriétaires voient la rentabilité de leur investissement dans un horizon de trois à quatre ans, moment à partir duquel des économies seront engendrées.
« La révision que nous proposons est bénéfique à la fois pour les familles et pour l'environnement. En effet, les Québécois obtiendront un confort accru dans leur foyer tout en réalisant des économies à long terme, et nous réaliserons des gains environnementaux en réduisant la consommation d'énergie et en améliorant l'efficacité énergétique des bâtiments », a conclu le ministre.
Les modifications proposées au Code de construction du Québec porteront principalement sur l'isolation, les ponts thermiques, l'étanchéité à l'air, la fenestration et la ventilation mécanique. L'intégration de ces premières exigences d'efficacité énergétique au Code de construction du Québec est un pas de plus vers l'uniformisation de la réglementation normative en matière de construction.
Rappelons que ces modifications au Code de construction sont l'une des mesures inscrites dans le Plan d'action 2006-2012 sur les changements climatiques et dans la stratégie énergétique 2006-2015. Une somme de 3 M$, provenant du Fonds vert, sera versée à la Régie du bâtiment, qui sera chargée de mettre en œuvre les modifications.
Le projet de règlement sera publié à la Gazette officielle du Québec le 22 février 2012 pour une consultation d'une durée de 45 jours.
Source: Gouvernement du Québec