La Commission de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale a terminé hier ses consultations sur le projet de loi sur l’occupation et la vitalité des territoires. Pour Vivre en Ville, dont le mémoire a été déposé auprès de la Commission, l’aménagement et l’urbanisme sont incontournables pour optimiser l’occupation et la vitalité des territoires.
« La mise en valeur et la vitalité des territoires sont actuellement menacées par la persistance de mauvaises pratiques d’aménagement. Nous dilapidons le territoire agricole, et nous reproduisons partout des développements de trop faible densité qui entraînent des coûts majeurs en infrastructures publiques », s’alarme Alexandre Turgeon, président exécutif de Vivre en Ville.
Par ce mémoire, Vivre en Ville souhaite appuyer le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire dans sa démarche. Vivre en Ville est notamment d’avis que le gouvernement du Québec doit s’attaquer fermement aux principaux enjeux que constituent l’étalement urbain et la dévitalisation des noyaux urbains et villageois, en misant sur des pratiques durables d’aménagement et d’urbanisme. Déterminant l’utilisation optimale, rationnelle et économe du territoire, les bonnes pratiques d’aménagement et d’urbanisme, tant à l’échelle d’une MRC qu’à celle d’un quartier, peuvent assurer la qualité des milieux de vie et leur attrait.
Vivre en Ville rappelle l’importance que joue la planification de l’aménagement dans une logique d’optimisation des investissements publics, notamment en matière d’infrastructures. « Nous n’avons pas les moyens à la fois de soutenir l’étalement urbain, un mode de développement très consommateur de ressources, et en même temps d’investir pour soutenir la revitalisation des villages et noyaux urbains », souligne Alexandre Turgeon. « En mettant fin à l’étalement urbain, nous optimiserons l’utilisation des infrastructures publiques et ferons d’importantes économies ».
La protection du territoire agricole fait aussi l’objet de recommandations particulières, étant donné son importance dans le dynamisme des régions. Cet objectif rejoint celui de mettre fin à l’étalement urbain, puisque la consolidation des périmètres d’urbanisation existants contribuera à maintenir l’intégrité du territoire et la pérennité des activités agricoles. Finalement, Vivre en Ville recommande que la localisation des activités, et en particulier celle des services publics, soit réfléchie dans l’optique d’assurer leur accessibilité à tous et de manière à favoriser la mobilité durable.
Le mémoire de Vivre en Ville disponible en ligne au www.vivreenville.org
Source: Vivre en Ville