À la suite des cas d’interdiction visant des potagers urbains à Drummondville et à Québec (SMA), les Urbainculteurs déplorent l’attitude des municipalités concernées et continuent à encourager les citadins à cultiver les villes.
Alors que l’agriculture urbaine est en plein essor et de plus en plus reconnue pour ses bienfaits partout dans le monde (de Paris à Vancouver en passant par Montréal et Seattle), il est regrettable que des autorités municipales non seulement ne considèrent pas son intérêt mais freinent des initiatives sans motifs valables. « C’est aller à l’encontre de leurs propres discours et politiques sur le développement durable, la lutte aux ilots de chaleur urbain, le bien être de leurs citoyens, l’agriculture de proximité, etc. » avance Francis Denault, cofondateur des Urbainculteurs.
Depuis quatre saisons, les Urbainculteurs font la promotion du jardinage et réalisent des projets d’agriculture urbaine avec des techniques simples, productives et abordables. Par leurs conférences, articles, journées portes ouvertes, présence dans les médias sociaux et autres activités, les Urbainculteurs ont encouragé des milliers de personnes à initier ou bonifier leur pratique de jardinage, au Québec et ailleurs dans le monde. Chaque saison, les particuliers, organismes communautaires, écoles, entreprises et institutions sont de plus en plus nombreux à rejoindre le mouvement. Dans le même temps, plusieurs tentatives de rencontres et de collaboration avec la Ville de Québec se sont soldées soit par des échecs soit par un désintérêt pour le sujet….
Dans ce contexte, les Urbainculteurs souhaitent rappeler que le jardinage urbain a de tout temps existé et qu’au milieu des légumes poussent aussi des bénéfices sociaux, environnementaux et économiques dont les villes auraient intérêt à tirer parti. Ainsi, les récents événements ne doivent pas décourager les citadins de passer à l’action mais au contraire les inciter à mettre en valeur le territoire urbain pour le bien de tous.
Source: Urbainculteurs