Plus de 120 personnes, sensibles au sort des milieux naturels dans le sud du Québec, se sont réunis lundi soir le 27 août dernier à Saint-Bruno-de-Montarville. Ce rassemblement se voulait un rappel important aux candidats à l'élection provinciale, que le 4 septembre prochain, plusieurs citoyens voteront aussi pour l'environnement.
« Si nous sommes à Saint-Bruno ce soir, c'est pour deux raisons. D'une part, nous voulons interpeller ceux qui aspirent à siéger à l'assemblée nationale et leur démontrer qu'au Sud du Québec, les gens veulent entendre parler d'environnement et veulent surtout des engagements concrets. C’est également ce soir même que sera adopté à Saint-Bruno le plan de conservation de la ville. » De mentionner Martin Guevremont, responsable du dossier des milieux naturels à l'APES. Selon lui, « le plan de conservation de St-Bruno est un exemple de ce qui ne devrait pas se produire dans le sud du Québec. Jamais un tel plan, qui signe en blanc la destruction de milieux naturels, n'aurait dû être adopté par ce conseil de ville. »
Des citoyens se sont déplacé de tous les coins de la Ceinture Verte pour venir participer à l'événement. Au total, des représentants de 12 groupes citoyens étaient présents. Selon Caroline Rodrigue, de l'Action pour un environnement sain, « Les candidats aux élections provinciales ne se sont pas tous positionnés face à l'importance de mettre en place des mécanismes de protection pour les derniers espaces verts dans le sud du Québec. Nous sommes convaincus que les Québécois ont besoin de connaître la position de chacun pour faire un choix éclairé le 4 septembre prochain. Ce sont des positions claires dont nous avons besoin de la part candidats qui formeront le prochain gouvernement. »
M. Christian Simard, Directeur Général de Nature Québec se dit déçu de l’inaction du Parti Libéral et de la CAQ en ce qui concerne la préservation des milieux naturels. « Le cas de la forêt des Hirondelles est un bon exemple : aucun de ces deux partis n’a voulu se prononcer en faveur de sa préservation. » Par contre, il mentionne que le Parti Québécois avait manifesté une ouverture plus grande face à la préservation de la forêt des hirondelles mais cet appui est selon lui encore trop timide.
Selon Tommy Montpetit, Porte-parole des Partenaires du parc écologique de l’archipel de Montréal, il est inacceptable qu'en 2012, ce soit encore aux citoyens de se mobiliser et de faire pression pour protéger leur environnement. « Nous devons agir, en tant que société, de façon responsable. Les premiers qui devraient être sur la ligne de front, pour assurer un avenir sain à nos enfants, ce sont ceux qui ont été élus pour nous représenter. »
Source: APES