Des capsules web qui ne vont pas au recyclage

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Par Jennifer Blanchette


Capture d'écran de la capsule vidéo mettant en vedette Sophie Prégent et Charles Lafortune. 

Mots-clés : RECYC-QUEBEC, Éco Entreprises Québec, recyclage, bac de récupération, recréer, capsules, centre de tri


«Au Québec, les citoyens sont excellents au niveau du recyclage. Ils ne cessent de progresser constate Maryse Vermette, la présidente-directrice-générale chez Éco Entreprises Québec (ÉEQ). Mieux même, neuf fois sur dix les Québécois déposent le bon type de matières dans leur bac de récupération, selon une analyse de RECYC-QUEBEC.

Par contre, quoique minimes, les 10% restants ont toutefois un impact majeur sur le bon déroulement en centre de tri. «Les gens veulent tellement récupérer qu’ils déposent parfois des matières non acceptées dans les bacs pour éviter de les mettre à la poubelle. Les rejets peuvent entraîner des coûts supplémentaires et de l’usure prématurée aux machines en centre de tri», indique Denise Auger, directrice des opérations chez RECYC-QUEBEC .

C’est pourquoi les deux organisations ont profité de la Semaine québécoise de réduction des déchets pour lancer la seconde phase de la campagne de sensibilisation «Récupérer c’est recréer», mise sur pied l’an dernier par RECYC-QUEBEC et ÉEQ. Son objectif est de démystifier la destination des matières déposées dans les bacs de récupération et d’identifier les matières acceptées au moyen de courtes capsules humoristiques. 

Disponibles sur le site internet de RECYC-QUEBEC depuis lundi, les capsules mettent en vedette Sophie Prégent et Charles Lafortune, Éric Salvail et Joey Scarpellino qui présentent les matières acceptées ou non dans les centres de tri et ce qu’il advient d’elles après avoir été déposées dans le bac de récupération. 

«Nous souhaitions transmettre un message clair auprès de la population. Seuls les contenants, emballages ou imprimés sont acceptés et le fait de mettre d’autres matières à un impact considérable sur le fonctionnement des centres de tri», ajoute Denise Auger.

 

Des vedettes comme tout le monde

Même si elles ont été choisies comme tête d’affiche de cette nouvelle campagne, les quatre stars québécoises ne maîtrisent pas parfaitement l’art du recyclage. «Je suis un peu comme la madame moyenne qui recycle. Je le fais dans les limites du possible selon mon horaire personnel et professionnel. Surtout, ce n’est pas toujours évident de savoir et de se rappeler ce qui est accepté ou non», indique Sophie Prégent. 

Pour la seule vedette féminine de ces capsules, c’est sans doute cette ressemblance avec les gens ordinaires qui augmente la force de son message. «Je crois que lorsque l’on voit des gens ordinaires qui parlent de recyclage, l’impact sur la population est plus grand. Les citoyens peuvent s’identifier à nous», soutient-elle. 

Pour Sophie Prégent, mère d’un jeune garçon, sa participation au projet allait de soi puisqu’elle souhaite léguer à son fils une planète «propre». 

Tant pour RECYC-QUEBEC et ÉEQ que pour les artistes impliqués, les capsules web sont un excellent moyen de faire diminuer ce taux de rejet. «Le recyclage est beaucoup plus simple que l’on pense. Le plus difficile, au départ, c’est de l’intégrer à notre quotidien. Mais une fois que recycler fait partie de nos habitudes, le geste devient beaucoup moins demandant, même qu’on ne s’en rend plus compte», pense Sophie Prégent. 

Les capsules sont disponibles sur le www.recreer.ca 

 

Source: GaïaPresse

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