Les villes se taillent une place à la CdP18

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Par Daniela Levasseur


Photo de Daniela Levasser – Tous droits réservés

Mots-clés : CdP18, Doha, Qatar, Nations Unies, Convention-cadre des Nations sur les changements climatiques, climat, atténuation, villes, gouvernements locaux, ICLEI, PACC

 

C’est jeudi que plusieurs villes se sont rassemblées à la CdP18 pour exposer leurs avancées en matière de lutte aux changements climatiques.

Actuellement, 70% des GES proviennent des villes, car elles sont confrontées à bien des enjeux, dont le transport collectif, les matières résiduelles et l’urbanisme.

Selon le président d’ICLEI (Local Governments for Sustainability), M. Gino van Begin, il y a « actuellement 3,5 milliards de personnes habitent les villes et dans 40 ans ce chiffre doublera. » Le président ajoute qu’« il a fallu 4 000 ans pour bâtir les infrastructures nécessaires pour accueillir ces 3,5 milliards de personnes et, maintenant, nous devrons faire la même chose, mais en 40 ans seulement ! » 

Plusieurs villes se sont déjà rassemblées pour relever ce défi, comme celles qui ont pris part à l’ICLEI. D’ailleurs, les villes de Buenos Aires, Mexico, Belo Horizonte et Tokyo, ont souligné leurs projets d’éducation sociale, de transport collectif et leurs plans de réduction énergétique ayant pour but de contribuer à la lutte environnementale mondiale. Les villes veulent se réunir pour partager leurs idées et apprendre des autres, car en abritant la moitié de la population mondiale ce sont elles les premières responsables de la gestion des changements climatiques. 

La ministre de l’Environnement de la région de Bruxelles a également souligné le but des regroupements de villes sur le climat. Elle explique que « les villes sont aux négociations pour inclure le concept de partenariat avec les différents paliers de gouvernements. Elles veulent que les États incluent un volet, un paragraphe ou un article dans les textes officiels sur le rôle qu’elles auront à jouer dans la lutte environnementale. » 

C’est en 2010, lors des Accords de Cancún, que pour la première fois les villes ont été reconnues comme actrices d’importance dans le régime climatique global. Au Québec, seulement Montréal fait partie du regroupement ICLEI, mais avec les programmes du dernier Plan d’action sur les changements climatiques, les villes du Québec pourront y participer afin de contribuer à l’atteinte des cibles de réduction québécoises. 

 

Source: GaïaPresse

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