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Le président de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), André Bélisle, ainsi que le comité environnement Établissement Vert Brundtland (EVB) du Centre matapédien d'études collégiales (CMÉC) invitent la population à assister à une conférence présentée par Madame Kim Cornelissen, vice-présidente de l’AQLPA, portant sur les solutions alternatives au gaz et au pétrole de schiste. L’activité aura lieu le 26 février 2013, à 15 heures, au CMÉC.
Le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie se positionnent actuellement en tant que régions pionnières des énergies de sources renouvelables. Les nombreux projets éoliens, de biométhane et de biomasse font foi du potentiel incroyable de la région pour montrer l’exemple au reste du Québec. De plus, l’exploration et l’exploitation du gaz et du pétrole de schiste au Québec auraient des impacts environnementaux et sociaux importants. Au-delà de la sensibilisation, la population doit être informée afin d’être bien outillée pour participer au débat de façon éclairée. « Nous sommes à la croisée des chemins, pour ce qui est des choix énergétiques déclare Kim Cornelissen. On ne peut tout simplement pas se permettre de développer les hydrocarbures au Québec alors qu’on veut réduire notre consommation en même temps. Il faut prendre la décision ferme de développer en priorité les productions énergétiques de sources renouvelables. On doit revenir aux objectifs d’une stratégie énergétique verte, en collaboration avec tous les acteurs concernés. On a tout pour y arriver. L’AQLPA croit que la population québécoise le souhaite, sondages à l’appui ».
« Le virage qu'on a voulu imposer pour des centrales au gaz comme Le Suroît au début des années 2000, les ports méthaniers comme Rabaska ces dernières années ou, plus récemment, la production de gaz de schiste, en contradiction totale avec nos engagements de réduction de gaz à effet de serre, démontre clairement qu’il faut rétablir une politique énergétique responsable, cohérente et respectueuse des communautés. Dans le cadre d’un nécessaire débat sur l’énergie, les Québécois et Québécoises doivent connaître les solutions alternatives aux énergies sales » conclut M. Bélisle.
Source: AQLPA