Hydro-Québec tient à rectifier les nombreuses erreurs véhiculées dans l’article d’Energy Wire intitulé « Canadian hydro gambles big on U.S. export market — but at what cost? » publié le 31 janvier 2014.
Il est faux d’affirmer qu’Hydro-Québec ne dispose d’aucune politique de gestion des eaux, qu’elle détruit des rivières entières et qu’elle exploite les ressources naturelles sans s’être dotée de politiques de gestion de l’habitat du poisson. L’entreprise est active en protection de l’environnement depuis plus de 40 ans, un domaine dans lequel elle a joué un rôle de pionnier. Elle conçoit ses aménagements dans une optique de réduction des impacts sur l’environnement, et elle met en œuvre des mesures d’atténuation et de compensation des impacts de toutes ses installations, et ce, pour la totalité de leur cycle de vie.
Tous les grands projets d’aménagement hydroélectrique d’Hydro-Québec ont été soumis à des évaluations environnementales rigoureuses de la part des autorités provinciales et fédérales.
Des aménagements hydroélectriques qui respectent l’environnement
Les allégations selon lesquelles les aménagements d’Hydro-Québec détruisent l’écosystème de rivières entières n’ont aucun fondement. Dès la conception de ses installations, l’entreprise met en œuvre des mesures d’atténuation qui tiennent compte des préoccupations du milieu : protection de l’habitat des poissons, mise en valeur des espèces prisées (saumon, esturgeon, doré, omble de fontaine, touladi…), conservation de la faune et de la flore, etc. De nombreuses mesures d’envergure sont mises en œuvre pour réduire ou compenser les impacts des aménagements hydroélectriques, par exemple :
- pour protéger l’habitat du poisson : établissement de régimes de débit réservé, selon lesquels des niveaux d’eau minimaux sont assurés et les débits saisonniers sont reproduits, ou encore construction de frayères ou de passes migratoires ;
- pour mettre en valeur le potentiel d’habitat faunique : élaboration de schémas d’aménagement et de plans de compensation pour les milieux humides ainsi que suivi du déplacement des animaux afin d’en connaître les habitudes et le comportement de ceux-ci.
Dans le cadre du projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert, le dernier aménagement d’Hydro-Québec à avoir été réalisé, une série de mesures environnementales a assuré le maintien d’un riche écosystème dans la rivière Rupert après la dérivation vers des centrales hydroélectriques d’une partie de ses eaux.
Des pratiques environnementales reconnues mondialement
Le complexe La Grande, qui compte pour plus de la moitié de la puissance installée du parc de production d’Hydro-Québec, est soumis depuis 1977 à un programme de suivi détaillé conçu par 15 scientifiques reconnus du monde entier. Grâce à de tels programmes de recherche de longue haleine, l’entreprise a su établir au fil des décennies un savoir-faire qui lui permet d’améliorer la conception de ses aménagements actuels et futurs, toujours dans le but d’en réduire le plus possible les impacts.
Le modèle de développement durable d’Hydro-Québec est considéré comme exemplaire par les entreprises d’électricité du monde entier. D’ailleurs, l’Observatoire des énergies renouvelables, Observ’ER, a cité de projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert comme « un modèle du genre en matière d’intégration des contraintes environnementales » dans le cadre de son 12e inventaire mondial de la production électrique de sources renouvelables. Observ’ER est une référence mondiale dans le domaine des énergies renouvelables et du développement durable.
L’hydroélectricité québécoise : une énergie propre, renouvelable et durable
En ce qui concerne l’allégation selon laquelle les aménagements hydroélectriques auraient un impact sur la couverture de glace hivernale de la baie d’Hudson, elle est sans fondement. Plusieurs études approfondies entreprises par Hydro-Québec sur les eaux évacuées par le complexe La Grande ont clairement démontré que la zone d’influence de ce complexe ne s’étend pas aussi loin. Depuis juin 2012, les scientifiques de l’entreprise ont eu plusieurs échanges avec le documentariste Joel Heath pour lui signaler que les effets observés sur la couverture de glace hivernale découlaient probablement de phénomènes plus larges, comme la variabilité du climat.
Il est malheureux que cet article ne mentionne nulle part la contribution d’Hydro-Québec à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le nord-est de l’Amérique du Nord. En effet, les émissions de gaz à effet de serre du parc de production du Québec – une production à plus de 98 % de sources renouvelables, rappelons-le – sont comparables à celles d’une production éolienne équivalente et ne représentent que le quart environ des émissions d’une production solaire photovoltaïque de même capacité.
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Voilà qui est une bonne nouvelle pour la Nouvelle-Angleterre. En 2012, grâce aux exportations nettes d’électricité d’Hydro-Québec, des émissions de 16 millions de tonnes de gaz à effet de serre ont été évitées en Amérique du Nord – l’équivalent des émissions annuelles d’environ 4 millions de véhicules.
Hydro-Québec répond depuis de nombreuses années aux besoins d’énergie renouvelable des États de la Nouvelle-Angleterre, et l’entreprise aimerait voir l’hydroélectricité reconnue comme faisant partie de la solution aux défis énergétiques de l’Amérique du Nord. Hydro-Québec est prête à aider la Nouvelle-Angleterre à atteindre ses objectifs en matière d’énergie renouvelable.
Source: Hydro-Québec