A la demande du Ministère du Développement Durable, Environnement et Lutte contre les Changements Climatiques (MDDELCC) à Québec, Envisol, bureau d’ingénierie spécialisé dans la réalisation d’études géostatistiques, a réalisé courant mai une étude géostatistique pour caractériser plus finement la contamination des sols du site, tristement célèbre, de Lac Mégantic.
Cette mission, basée sur les données des études de caractérisation réalisées courant 2013, avait pour objectifs de :
- Comprendre plus précisément le comportement de la contamination mise en évidence,
- Réaliser des cartographies afin de visualiser la dispersion de la contamination,
- Estimer les volumes de sols contaminés et comparer les volumes estimés avec la méthode traditionnelle des Polygones de Thiessen,
- Identifier les zones d’incertitudes afin de prévoir et d’optimiser les prochaines campagnes de caractérisation.
La géostatistique dans la nouvelle version du guide de caractérisation des terrains contaminés du Québec
Cette étude intervient dans le cadre de la formation qu’Envisol a dispensé au mois de mai auprès du service des lieux contaminés et matières dangereuses du MDDELCC à Québec, de plusieurs municipalités québécoises et donneurs d’ordres parapublics. Cette formation avait pour but de comprendre le processus de réalisation d’une étude géostatistique appliquée aux sites contaminés en prévision de la mise à jour du guide de caractérisation des terrains contaminés du MDDELCC.
La géostatistique, une technologie éprouvée
Détournant la géostatistique de ses premières utilisations sur des sites pétroliers et miniers, Envisol a mis au point une technologie innovante permettant une analyse cohérente des données recueillies à chaque étape de caractérisation d’un site contaminé par un traitement statistique des données spatialisées. En associant une approche scientifique globale et une analyse de terrain, cette application permet de cartographier en 3D les volumes de sols contaminés, d’estimer les incertitudes associées aux calculs et donc d’évaluer avec précision le risque financier des projets de réhabilitation.
Source: Envisol