Françoise David, députée de Gouin et porte-parole de Québec solidaire, participait aujourd'hui à la 13e journée « Portes ouvertes sur les fermes du Québec » de l'Union des producteurs agricoles (UPA) à Saint-Joseph-du-Lac. À cette occasion, elle a visité quelques entreprises agricoles de la région. « Aujourd'hui, j'ai pu constater deux choses flagrantes : d'un côté, le gouvernement du Québec vante les produits du terroir québécois sur la scène internationale, mais d'un autre, les gouvernements qui se succèdent à Québec ne font rien pour empêcher le dézonage des meilleures terres agricoles du Québec qui entourent Montréal et mettent de l'avant des politiques qui favorisent davantage les gros producteurs agricoles plutôt que les petites entreprises bien de chez nous. À ce compte-là, autant mettre la hache dans l'agriculture québécoise! », s'exclame la députée.
Mme David a échangé avec plusieurs producteurs agricoles à l'occasion de cette journée. Ceux-ci font preuve d'une grande créativité, avec le peu d'appui qu'ils ont, pour rendre disponibles des produits d'une grande qualité. « Je constate avec tristesse, comme eux, que nous avons raison d'être inquiets de l'avenir de l'agriculture au Québec. Des terres sont laissées en friche, le zonage agricole n'est pas respecté, d'immenses immeubles à logement et des centres d'achat sont construits sur nos meilleures terres agricoles. C'est un patrimoine énorme que nous abandonnons », continue-t-elle.
« On m'a souvent dit aujourd'hui à quel point c'est absurde de laisser croire que l'agriculture fonctionne comme n'importe quelle autre « business ». Ce que j'ai vu et entendu, c'est que les politiques gouvernementales incitent davantage les agriculteurs québécois, souvent des entreprises familiales, à faire faillite plutôt qu'à encourager le développement de l'agriculture locale », enchaîne Mme David.
« Les idées de Québec solidaire pour l'avenir de l'agriculture au Québec sont claires: ne plus favoriser les géants commerciaux de l'agriculture et favoriser le soutien aux agriculteurs d'ici; s'assurer de la protection des terres agricoles et du soutien à la promotion et l'étiquetage des produits locaux. Cela permettrait à moyen terme de transformer le modèle agricole actuel pour une agriculture de proximité et plus écologiste », conclut Mme David
Source: Gouvernement du Québec