L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) constate un blocage qu’il faut dénouer en Mauricie. La Régie de gestion des matières résiduelles de la Mauricie (RGMRM) n'acceptera plus de déchets pour l'enfouissement dès le 2 juin faute de pouvoir s'entendre avec le ministère de l'environnement. La RGMRM espérait pouvoir relever la hauteur des tas de déchets contenus dans les cellules de son Lieu d'enfouissement technique de Saint-Étienne des Grès mais les autorisations nécessaires sont bloquées.
Malheureusement ce site d'enfouissement connaît de sérieux problèmes de contamination et de lixiviats à traiter ce qui inquiète l'environnement et contrevient à la réglementation québécoise.
Ce n'est pas le premier site d'enfouissement qui connaît de tels problèmes au Québec loin s'en faut. La contamination et les lixiviats toxiques pourraient être grandement réduits en éliminant les matières organiques résiduelles de l'enfouissement car en se décomposant elles libèrent des quantités très importantes de liquides appelés lixiviats qu'il faut traiter à forts prix sans parler des Biogaz.
Il y a certainement lieu en 2016 de retirer ces matières organiques des déchets et de les traiter comme une ressource utile par la biométhanisation.
« Un méga centre de biométhanisation produisant du gaz naturel renouvelable et 100% écologique, pourrait être construit dans le Centre du Québec à Bécancour en y acheminant les matières organiques de la Mauricie et du Centre du Québec, éliminant par le fait même beaucoup de problèmes dans les sites d'enfouissement » affirme André Bélisle, Président de l’AQLPA.
Source : AQLPA
Crédit photo : Groupe RCM
