Les maires des 15 villes liées à la métropole sur l’île de Montréal estiment, à l’instar de la population, qu’il y a des bénéfices à l’implantation du virage à droite au feu rouge, soit de contribuer à la fluidité de la circulation, permettre un gain de temps pour les usagères et usagers de la route, en plus de contribuer à améliorer la qualité de l’air et à réduire les frais de soins de santé.
Amélioration de la qualité de l’air
Les porte-parole des 15 maires des villes liées à la métropole sur l’île de Montréal, Robert Coutu, Georges Bourelle et Philippe Roy, soulignent qu’il y a près de deux millions de véhicules sur l’île de Montréal et que l’Organisation mondiale de la santé a établi, en 2011, que la qualité de l’air était mauvaise à Montréal 60 jours par année, ce qui la place au deuxième rang au Canada pour la pire qualité de l’air.
Selon le ministère des Transports, 62 % des contaminants que l’on retrouve dans l’atmosphère sont reliés au transport routier. La consommation d’un seul litre d’essence cause jusqu’à 2,29 kg de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère.
L’Association médicale canadienne déterminait que la pollution atmosphérique coûte plus de 300 millions de dollars par année et est responsable de 30 000 visites médicales au pays. Toutes les mesures qui peuvent contribuer à améliorer la fluidité de la circulation et la multimodalité des transports sont bénéfiques pour l’ensemble de la population.
« Il nous est tous arrivé d’être immobilisés à un feu de circulation alors qu’il n’y a aucun autre véhicule, piéton ou cycliste à l’intersection et que nous aurions pu tourner à droite en toute sécurité. Dans un contexte du développement durable, nous devons agir pour améliorer les performances de la circulation en toute sécurité pour toutes et tous », déclarent les trois maires porte-parole des 15 villes liées à la métropole sur l’île de Montréal.
Source : Association des Municipalités de Banlieue