Les forêts permettent de diminuer la pollution à l’ozone

0

30126997670_b0a2cf0329_b

L’ozone présent dans la partie inférieure de l’atmosphère est un polluant climatique de courte durée de vie associé aux problèmes respiratoires, au smog, aux changements climatiques et aux dommages causés aux cultures agricoles. De plus, il est difficile pour les experts de prévoir la quantité d’ozone dans l’atmosphère.

Les anciennes prévisions qui reposaient sur les modèles de la qualité de l’air et les modèles climatiques surestimaient souvent la quantité de ce dangereux polluant atmosphérique. Ce problème suggérait qu’il existait des processus atmosphériques qui nous échappaient et qui nous permettraient de comprendre comment se forme l’ozone dans la partie inférieure de l’atmosphère.

Les forêts pour réguler l’ozone

Selon une nouvelle étude récemment publiée dans la revue Nature Communications par des scientifiques d’Environnement et Changement climatique Canada, un chaînon manquant aurait été découvert au sujet de la formation d’ozone dans la basse atmosphère : nos forêts.

Dans les écosystèmes forestiers, comme l’air est relativement stagnant et bénéficie de l’ombre des arbres, la chimie des polluants atmosphériques est modifiée, ce qui fait en sorte que la quantité d’ozone qui est formée est beaucoup moins grande que ce que l’on croyait auparavant. L’étude a montré qu’en l’absence de forêts, les niveaux d’ozone au niveau du sol seraient jusqu’à 50 % plus élevés.

Les scientifiques d’Environnement et Changement climatique Canada ont tiré cette conclusion après avoir effectué des mesures atmosphériques qui ont indiqué une baisse importante de la quantité d’ozone sous les couverts forestiers. Ils ont construit des modèles informatiques de pointe, qui ont montré que les bénéfices offerts par les forêts pour la qualité de l’air se manifestent bien au-delà des forêts elles-mêmes et contribuent à améliorer la qualité de l’air dans nos collectivités.

Source : Environnement et Changement Climatique Canada

Partager.

Répondre