Plan B – Des vélos en libre-service pour se déplacer à La Pocatière

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Par François René de Cotret


 

Mots-Clés : La Pocatière, Plan B, vélo, cyclisme, bicycle, Urbana, Bixi, Ariane Côté Lavoie, Charlyn Girouard, Catherine Petel-Langevin, Amélie Levert-Rossignol, Simon Bessette.

Dans le cadre du Concours québécois en entrepreneuriat, cinq étudiants du Cégep de La Pocatière ont mis sur pied Plan B, un projet d’implantation de vélos en libre-service dans leur communauté. Et la première place aux finales locale et régionale du concours leur a permis d’amasser assez d’argent pour concrétiser le projet! La communauté bénéficiera du service dès septembre 2010.

 

Les membres de Plan B (de gauche à droite) :
Ariane Côté Lavoie, Charlyn Girouard, Catherine Petel-Langevin
et Amélie Levert-Rossignol. Le cinquième membre est Simon Bessette.
Courtoisie d’Ariane Côté Lavoie.

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En entrevue avec GaïaPresse, la cofondatrice du projet, Ariane Côté Lavoie, raconte que l’idée lui est venue en observant les habitudes de vie des Pocatois. « Ça me sidérait de voir la quantité de gens habitant à moins de quinze minutes à pied du Cégep qui prennent leur auto. » L’étudiante explique que La Pocatière est « une petite ville [de près de 5 000 habitants]où il n’y a pas d’autobus et seulement deux taxis. » Si « offrir des vélos peut contribuer » à changer la situation, poursuit-elle, alors ça en vaut la peine!

Dès septembre 2010, huit vélos aux couleurs diverses seront offerts gratuitement autant aux 900 étudiants du cégep qu’aux membres du personnel. Pour en profiter, un dépôt de 20 dollars avec une carte d’identité seront exigés. Des frais de cinq dollars par utilisation seront demandés pour les autres résidents de la ville. « À l’emprunt, un cadenas de même qu’un casque seront fournis », assure la cofondatrice. Elle prévient toutefois que « le vélo, d’une valeur de plus de 900 $ au détail, sera sous la responsabilité de l’usagé », et ce, pour la durée du prêt qui sera de 24 heures maximum.

 

Un vélo fait sur mesure

Conçu par la compagnie montréalaise Urbana, le bicycle est optimisé pour les déplacements urbains : pneus « Nid de poule », garde-boues, sept vitesses, nombreux réflecteurs et boîte de rangement derrière la selle (n’apparaissant pas sur la photo). Alors que Mlle Côté Lavoie parle de « robustesse », Haniya Hussain de l’équipe Urbana précise que le vélo reste « pratique et agréable à conduire. »

 

Mme Hussain ajoute que le cadre du vélo permet autant à une personne de 5 pieds qu’à une de 6,4 pieds de l’utiliser aisément.

Dans une perspective communautaire, Plan B prévoit former des étudiants pocatoise pour accomplir l’entretien des vélos.

 

 

 

Vélo Urbana. Courtoisie Urbana.

Subventions difficiles à obtenir

Débutant à l’automne 2009, le projet s’est révélé être un défi de taille pour les cinq étudiants. En effet, « les bicycles ont dû être commandés avant même de trouver des subventions », raconte Mlle Côté. L’équipe a ensuite réussi à décrocher un prêt sans intérêt de 4 000 $ du cégep et à trouver des commanditaires dont le Société d’aide au développement de la collectivité du Kamouraska. L’étudiante explique que les commanditaires ont été beaucoup plus faciles à trouver à la suite des victoires locale et régionale du concours entrepreneurial.

Même si l’inauguration du projet n’a lieu qu’à l’automne 2010, l’équipe planifie déjà l’aménagement de stations Plan B aux quatre coins de la ville afin d’accroître le service.

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