Le Conseil patronal de l’environnement du Québec (CPEQ) accueille avec étonnement les conclusions du rapport d’enquête et d’audience publique du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) intitulé Les enjeux liés à l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste dans le shale d’Utica des basses-terres du Saint-Laurent, notamment en ce qui concerne les conséquences sur l’environnement et l’évaluation des coûts et conséquences économiques. Les commissaires concluent qu’il n’est pas démontré que l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste dans les basses-terres du Saint-Laurent, avec la technique de fracturation hydraulique, seraient avantageuses pour le Québec.
Nous nous interrogeons, entre autres choses, sur la fiabilité des prévisions d’augmentation des émissions de gaz à effet de serre attribuées à cette industrie. Les analyses semblent avoir été réalisées sur une base locale, alors qu’il s’agit d’un enjeu planétaire.
Le CPEQ analysera le rapport et fera connaître sa position ainsi que ses commentaires par la suite.
Créé en 1992 par des représentants des grands secteurs industriels et d’affaires du Québec, le Conseil patronal de l’environnement du Québec (CPEQ) a pour mission de représenter les intérêts de ses membres en matière d’environnement et de développement durable. Le CPEQ regroupe plus de 200 entreprises et 20 associations parmi les plus importantes au Québec qui génèrent plus de 280 000 emplois directs et affichent des revenus combinés de plus de 45 milliards.
Source: CPEQ